Détenu en Iran depuis plus d'un an, Olivier Vandecasteele a pu appeler sa famille

Le dernier contact remontait à début janvier.
La famille Vandecasteele a pu avoir des nouvelles d'Olivier, emprisonné en Iran depuis 384 jours. Ce lundi, il a pu appeler ses proches.
"Le dernier contact datait du 20 janvier dernier, soit plus de 7 semaines d’incertitudes, de craintes et d’appréhension ! Durant cette conversation téléphonique d’une vingtaine de minutes avec la famille, ainsi que lors de la visite consulaire qui a suivi sous haute surveillance, Olivier a confirmé que ses conditions de détention n’avaient pas significativement changé", indique sa soeur Nathalie.
Olivier Vandecasteele est toujours à l'isolement complet. Il est apparu affaibli. "Il s’accroche comme il peut et était révolté par son emprisonnement arbitraire et l’absence complète de perspectives concrètes quant à son retour en Belgique. Olivier a enfin reçu une visite médicale suite aux problèmes de bourdonnements d’oreilles lui occasionnant des maux de tête insupportables depuis novembre. Ce médecin a diagnostiqué différents maux liés au stress. Il a dernièrement reçu quelques livres et magazines mais demande encore et toujours une table et une chaise pour pouvoir manger correctement. Olivier a posé beaucoup de questions sur l’évolution du dossier en Belgique car ses geôliers lui font croire que son pays n’avance pas sur la mise en œuvre du traité. Olivier a imploré les autorités belges de tout mettre en œuvre afin de procéder à sa rapide libération. En message d’espoir, nous lui avons parlé du large mouvement de soutien de la population belge et européenne. Olivier, fortement empreint d’émotions, a tenu à remercier chaleureusement l’ensemble de la population pour ses initiatives. Ces actions citoyennes lui procurent un peu de réconfort dans ce combat tellement injuste", ajoute Nathalie Vandecasteele.
La décision récente de la Cour Constitutionnelle n'a pas fait bouger les choses. "La situation d’Olivier n’a pas évolué et, malgré les signaux positifs envoyés par la Belgique dernièrement, rien ne confirme une libération prochaine d’Olivier. Depuis la décision de la Cour Constitutionnelle de valider la loi d’assentiment du traité de transfèrement sous conditions, nous avons participé à différentes réunions avec les ministères et les avocats. Il faut se rendre à l’évidence : notre combat est loin d’être fini et, au contraire, nous devons l’intensifier."
Rédaction en ligne