Un automobiliste recharge sa voiture électrique sur un groupe électrogène privé : «c'est du vol»

Un automobiliste recharge sa voiture électrique sur un groupe électrogène privé : «c'est du vol»

Un automobiliste recharge sa voiture électrique sur un groupe électrogène privé : «c'est du vol»

Un propriétaire d'une voiture électrique s'est branché sur un groupe électrogène de notélé sans en avoir reçu l'autorisation. Aux yeux de la loi, il s'agit purement et simplement d'un vol.

Afin de retransmettre la finale du championnat de Nationale 1 de balle pelote opposant Thieulain à Isières, Notélé avait branché son dispositif technique sur un groupe électrogène loué pour l'occasion. "Nos besoins en électricité sont calculés de manière précise, en fonction de l'installation requise pour assurer la bonne diffusion de l'événement. Cela nous permet d'éviter les dépenses inutiles", nous explique Arnaud Cresp, responsable technique de notélé.

La retransmission télévisée de la finale a toutefois failli être coupée prématurément. "Durant la lutte, nous nous sommes rendu compte qu'un conducteur d'une voiture électrique avait branché son véhicule sur notre groupe électrogène sans en avoir reçu l'autorisation. Sans cette découverte, nous aurions probablement manqué de courant et nous n'aurions pu assurer la diffusion de la finale dans son intégralité".

Recharger un véhicule électrique grâce à un groupe électrogène alimenté... par un moteur thermique. Une absurdité écologique ! Quant aux yeux de la loi, et sur le plan juridique, "il s'agit clairement d'un vol", nous précise l'avocate tournaisienne Joséphine Moulin.

Ce fait isolé pourrait en appeler d'autres à l'avenir avec l'essor des véhicules plug-in hybrides et 100% électriques. De quoi mettre en garde, entre autres, les forains, responsables de chantier ou organisateurs d'événements qui utilisent des générateurs électriques, mais surtout rappeler que de tels agissements sont tout simplement interdits.


Sébastien Lippens