Le conservateur du musée des Beaux-Arts de Tournai a été licencié de manière abusive estime la cour du travail

En première instance, le tribunal du travail de Tournai avait estimé que la ville avait agi dans les règles, une décision réformée par la cour du travail de Mons.
C'est une procédure longue de plus de 4 années qui vient de connaître son épilogue comme le confirment nos confrères de l'Avenir. En décembre 2017, Jean-Pierre De Rycke, le conservateur du musée des Beaux-Arts de Tournai, était licencié quelques jours à peine avant de fêter son dixième anniversaire à la tête de l'institution. La ville de Tournai lui reprochait d'avoir risqué la rétrogradation du musée auprès de la Fédération Wallonie Bruxelles en ne suivant pas suffisamment certains dossiers.
S'il a bel et bien été licencié de manière classique, Jean-Pierre De Rycke a toutefois contesté cette décision tout d'abord devant le conseil communal et ensuite devant le tribunal du travail de Tournai. Débouté à deux reprises, l'ex-conservateur fait appel devant la cour du travail de Mons. Une juridiction qui vient donc de lui donner raison. Elle estime notamment que la ville de Tournai n'a jamais fait le moindre avertissement préalable à l'encontre de Jean-Pierre De Rycke.
La ville de Tournai est ainsi condamnée à dédommager l'homme à hauteur de 10.000 euros et à payer les frais et dépens des deux instances, soit 2750 euros.
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