A Blaton, le crossage se prépare avec une nouvelle convention pour éviter tout débordement

A Blaton, le crossage se prépare avec une nouvelle convention pour éviter tout débordement

A Blaton, le crossage se prépare avec une nouvelle convention pour éviter tout débordement

Le crossage de Blaton est une tradition à laquelle on souhaite donner plus d’importance au sein de l’entité de Bernissart. Une convention a été mise en place afin de mieux encadrer cette activité plus que centenaire.

Ce mercredi 12 janvier, une réunion s’est tenue rassemblant les principales forces vives du crossage de Blaton. Il en est ressorti une convention qui vise à mieux encadrer cette festivité locale afin d’éviter les débordements.

« Au cours des années précédentes, nous confie Luc Wattiez, échevin en charge du folklore, il est arrivé que des sociétés de crosseurs venant de l’extérieur posent des problèmes. L’alcool aidant, les esprits se sont parfois échauffés au cours de cette journée de jeux et de fête ».

Le crossage de Blaton aura lieu le 2 mars, jour du mercredi des cendres

Les crosseurs devront d’abord passer par le commissariat de police local et attester qu’ils sont assurés pour pouvoir participer au crossage. Ils recevront alors un plan situant les différents points d’arrêt possibles (les aubettes) ainsi qu’un badge. Il est demandé aux tenanciers des aubettes de ne servir de ravitaillements qu’aux personnes munies de ce badge. Dans ces aubettes, il ne pourra pas être servi d’alcool fort et les prix des boissons ne pourra pas excéder 1,50 € (le but n’étant pas de faire du bénéfice sur ce folklore local).

Le jour du crossage, un arrêté de police sera pris pour interdire le stationnement dans les rues du village. Des parkings seront mis en place au cimetière de Blaton, à la rue Emile Royer ainsi qu’à la gare de Blaton.

En 2021, le crossage n’avait pas pu avoir lieu. La dernière édition avait rassemblé près de 200 crosseurs. « La volonté est de permettre à ce folklore local de perdurer et de se développer en l’encadrant au mieux pour qu’il ne nuise pas aux autres citoyens », précise Luc Wattiez.


Cathy Fievet