L'ARAHO défend le projet contemporain du pont des Trous et s'insurge contre la décision unilatérale du ministre Di Antonio

L'ARAHO défend le projet contemporain du pont des Trous et s'insurge contre la décision unilatérale du ministre Di Antonio

L'ARAHO estime que le projet issu du processus participatif, surnommé "projet Bastin", répond en tout point à la Charte de Venise.

L'ARAHO défend le projet contemporain du pont des Trous et s'insurge contre la décision unilatérale du ministre Di Antonio

L'ARAHO, l'Association Royale des Architectes de Wallonie picarde se positionne dans le dossier pour le moins épineux du pont des Trous. Non au "kitsch, ou l'authenticité de l'inauthentique" selon l'expression de Jean Robelin.

Très clairement, l'association dénonce fermement l'intervention du ministre cdH Carlo Di Antonio qui, de manière unilatérale et n'écoutant que les "défenseurs" du patrimoine ancien, exige que le pont des Trous soit reconstruit dans une version médiévale "authentique" qui n'est finalement qu'une illusion. Elle déplore que le processus participatif auquel elle a participé ainsi que les décisions du conseil communal ont purement et simplement été balayés d'un revers de la main.

Contrairement aux détracteurs de la version contemporaine, l'ARAHO estime que le projet issu du processus participatif, surnommé "projet Bastin", répond en tout point à la Charte de Venise. Il respecte la physionomie du monument et porte la marque de notre temps.

Arguments à l'appui, l'association ne mâche pas ses mots et s'interroge: "serions-nous des faussaires pour initier un projet "médiéval" dans notre ville et mettre en place la fausseté propre du "Dreamlands" de Las Vegas ou le Disneyland Paris ou plus proche de nous le Pairi Daiza…? Ce qui est reconstitué ne sera jamais la réalité."

C.A.