Antoing : un centre d’interprétation du bassin carrier pourrait bientôt voir le jour

Antoing : un centre d’interprétation du bassin carrier pourrait bientôt voir le jour

Antoing : un centre d’interprétation du bassin carrier pourrait bientôt voir le jour

Le projet est soutenu par les différents groupes politiques.

Lors du dernier conseil communal, les élus antoigniens ont dû se prononcer sur le lancement d’un marché public pour la création d'un centre d'interprétation du bassin carrier du Tournaisis. Un projet qui pourrait atteindre les 15 millions d’euros mais qui enthousiasme tant la majorité que l’opposition.

Même s’il est contre l’appellation Pays blanc qu’il juge négative, Samuel Vincent, conseiller communal UCA, se réjouit d’un tel projet. “ce qui est proposé est quand même relativement intéressant. Cela fait longtemps qu’on en parle donc je le soutiendrai à 200%. Aujourd’hui, on a des nuisances comme la poussière mais on a la chance d’avoir à la fois un outil moderne et un patrimoine industriel qui est également présent tant sur des terrains privés que publics.” Selon lui, ce développement patrimonial, qui sera un mix entre ce qui est déjà accessible pour des visites et ce qui pourra l’être, permettra à Antoing d’offrir une plus value pour son offre touristique. “On pourrait avoir une offre touristique quasi-permanente. Je crois vraiment qu’il y a un enjeu important.”

Le groupe GO est lui aussi heureux à l’idée d’entendre un tel projet “qui représente le passé, le présent et le futur”, selon les termes du chef de file Jean-Bernard Vivier. "Quand on lit le projet, c’est intéressant de voir qu’on veut montrer le passé. Le présent est aussi important. Quand on voit la carrière actuelle, on voit vraiment tout ce qu’il se passe. Dans le futur, nous pourrions aussi envisager la visite des futures carrières.” Il demande par contre de faire attention à la nature et aux citoyens déjà touchés par les nuisances.

Tous les conseillers ont donc voté pour le lancement de ce premier marché public. Mais la route est encore longue avant de voir débarquer ce projet.


Rémy Ravaux