Ellezelles : un boni de près de 200 000 € pour le budget 2024

Avec un peu moins de recettes et un peu plus de dépenses, il s’agit là d’un budget légèrement plus faible que les autres années.
Un boni pour ce budget 2024
Pour le dernier budget de cette législature, François Otten, échevin des Finances, a annoncé un boni de 196 194,22 € au budget ordinaire de 2024. Un montant inférieur aux années précédentes « mais qui permettra néanmoins de faire face aux imprévus. » Cette baisse peut s’expliquer par des recettes elles-mêmes inférieures en raison d’un impôt des personnes physiques plus faible, les communes ayant déjà reçu une avance en 2023. À cela, s’ajoute une croissance des dépenses de 2,5 %. Ceci explique donc un boni, pour la première fois de cette législature, en baisse.
Au niveau de la structure des recettes, 3 grands apports. 31 % des revenus viennent des impôts, 23 % de la dotation du fond des communes et 17 % du précompte immobilier. Concernant les dépenses, 45 % d’entre elles servent aux revenus du personnel, 19 % pour le fonctionnement et 13 % pour le CPAS.
Le bourgmestre, Alexandre Boitte, a également annoncé augmenter de 10 % les chèques-repas pour les employés de la commune en réponse à l’inflation et la hausse du coût de la vie. « Je suis très fier et très content de pouvoir dire qu’on augmente de 10 % les chèques-repas, ce n’est pas dans n’importe quelle commune en Wapi » a-t-il ajouté.
À savoir qu’un fonds de réserve avait été mis de côté l’année dernière par peur de l’augmentation des prix. Un fonds toujours existant, mais qui n’a pas été ajouté au budget ordinaire. L’échevin des Finances a en effet expliqué que la décision avait été prise de garder ce montant de réserve. La commune a en effet eu écho d’une possible hausse des frais concernant la zone de police.
Des projets en cours et en devenir au budget extraordinaire
Le budget extraordinaire atteint lui 3 285 381,74 €. Parmi les projets associés, on peut citer le plan de mobilité, la rénovation du cœur de La Hamaide, la création d’un terrain de foot et d’un centre de fitness ou encore l’installation de panneaux photovoltaïques.
Une des conclusions a donc été celle d’un impact des crises visibles impliquant des chiffres moindres et plus serrés, mais en maintien et maîtrisés. La prudence étant la priorité afin d’assurer l’emploi et les bonnes finances pour la prochaine législature.
Un MR sur ses gardes
Le conseiller MR, Christian Jurquin, a tenu de son côté à faire part de son ressenti. Selon lui, la baisse des recettes est certes faible par rapport à 2023, mais plus conséquente en comparaison aux autres années de la législature. En réponse à ce constat, le bourgmestre a indiqué que les différents sauts d’index avaient été un coup de marteau et que la commune souhaite garder un matelas pour la zone de police.
Christian Jurquin s’est également inquiété de la santé financière pour la prochaine législature. Un point de vue non partagé par Alexandre Boitte qui confirme que les chiffres sont moins bons qu’il y a 6 ans, mais que c’est le cas pour toutes les communes.
« Notre commune est en bonne santé oui, en meilleure santé que beaucoup d’autres communes, mais en moins bonne santé que les autres années » a ainsi conclu le conseiller MR.
E.H.