Beloeil: le conseiller communal Olivier Destrebecq a démissionné mercredi soir

Beloeil: le conseiller communal Olivier Destrebecq a démissionné mercredi soir

C'est le coeur lourd que le membre du parti " Pour l'avenir " a annoncé à l'assemblée qu'il assistait à son dernier conseil communal.

Beloeil: le conseiller communal Olivier Destrebecq a démissionné mercredi soir

La règle est claire. Tout conseiller communal déménageant en dehors de l'entité dans laquelle il exerce ne peut plus assumer ses fonctions. C'est le cas d'Olivier Destrebecq, qui en déménageant à Gaurain pour des raisons professionnelles, s'est vu contraint de quitter la politique. " Je m'occupe avec mon épouse d'une société de soins à domicile qui emploie dix-sept infirmières. Nos locaux sont rapidement devenus trop petits et après avoir cherché dans la commune, nous avons dû nous résoudre à étendre nos recherches ", a expliqué l'intéressé mercredi soir.

La décision n'a pas été simple, pour cet homme qui a toujours vécu à Basècles. Il garantit cependant qu'il reviendra " tous les jours à Beloeil ", lui qui travaille désormais à la Pommeraie après avoir exercé pendant 17 ans comme policier au sein de la zone Beloeil/Leuze.

Au moment d'annoncer sa décision, Olivier Destrebecq a tenu à remercier ses colistiers et ses électeurs qui lui avaient permis en 2018 d'être le 9e candidat le plus plébiscité de la commune lors de sa première candidature.

Anthony Galand démissionne également

Un autre départ a été source de débat hier soir. Il s'agit de celui d'Anthony Galand, qui s'était présenté aux élections sur la liste Bel Elan, de l'échevin Michel Dubois. En changeant d'orientation politique, le jeune homme s'est vu demander de démissionner de sa fonction de secrétaire au sein de l'ASBL Office du Tourisme, le PS devant rester aussi majoritaire parmi les représentants communaux. Bastien Marlot, du groupe "Pour l'avenir", a témoigné de son incompréhension, argumentant que la majorité demandait à quelqu'un de démissionner alors qu'il n'avait commis aucune faute grave, avant de conclure qu'il s'agissait " d'un calcul partisan ".

Le bourgmestre, Luc Vansaingèle, lui a alors répondu " qu'il ne s'agissait en aucun cas d'une manoeuvre politique ", comprenant par là que le terme " révoquer " était fort mais que cela ne pouvait se passer autrement. Ce à quoi Pierre-Marie Sprockeels, de " Cap Beloeil ", a tenu à ajouter que son propre groupe préférait s'abstenir de voter " car la démarche manque d'élégance ", avant de reconnaitre que la commune avait quand-même essayé de trouver une solution à ce problème épineux.


Thomas Coenen