Ecolo décerne ses tops et ses flops 2019

Ecolo décerne ses tops et ses flops 2019

Un bilan plutôt positif mais la personnalité et l'omnipotence du bourgmestre reviennent systématiquement quand les verts abordent les côtés plus négatifs de l'année écoulée.

Ecolo décerne ses tops et ses flops 2019

Comme l'année dernière, les Ecolos estaimpuisiens ont dressé un bilan 2019 sous forme de tops et de flops. Un bilan plutôt positif mais la personnalité et l'omnipotence du bourgmestre reviennent systématiquement quand les verts abordent les côtés plus négatifs de l'année écoulée.

Ce ne sont pas des militants écolos et des conseillers de l'opposition aigris que nous avons rencontrés ce samedi matin. Au contraire. On peut même dire que les tops prenaient le pas sur les flops. C'est ainsi que les verts se réjouissent de nombreux dossiers bien gérés, qu'ils ont initiés ou non : ils constatent une certaine ouverture, applaudissent la création de commissions efficaces (celle sur l'environnement notamment présidée par José Lericque) ou encore l'apparition de jeunes conseillers compétents, même s'ils n'ont pas beaucoup d'occasions de se faire entendre au conseil. L'extension de l'école d'Evregnies ("même si on a pas respecté les riverains »), la maison de village de Bailleul et le comité des fêtes d'Evregnies (« même si la commune a récupéré un bel élan citoyen et garde la main sur les projets »), l'abandon du projet de méga-boucherie à Evregnies (« grâce au travail important d'écolo, seul parti à avoir réagi à l'enquête publique ») sont autant de dossiers qui ont trouvé grâce aux yeux des écolos d'Estaimpuis.

Flops : encore et toujours le bourgmestre

Côté flops, c'est la personnalité du bourgmestre qui dérange les verts : « s*ur la forme, ses frasques (vidéos et autres) nous ridiculisent bien au-delà des frontières de la commune. Sur le fond, il s'isole, devient de plus en plus omnipotent aux fil des années. Ils se pense au-dessus des lois. Il n'a pas réagi au blâme reçu pour utilisation abusive du bulletin communal avant les élections de 2018. Les estaimpuisiens ont payé les astreintes pour les travaux du parking de la maison du canal qu'il a poursuivis malgré les recours, c'est en outre un mauvais exemple pour les administrés et les jeunes en particuliers. Enfin, concernant la future école secondaire, Daniel Sénésael a récupéré politiquement le projet d'un groupe de travail, a reçu un cadeau de 3 millions d'euros de son ami Rudy Demotte avant les élections et a en plus choisi le nom d'un socialiste, François Mitterand, pour l'appellation du futur établissement scolaire. Et tout ça semble normal ! *»

Des écolos qui estiment que le bourgmestre devrait laisser sa place aux jeunes mais qui lui reconnaissent des qualités (travailleur et pugnace) et un argument imparable : la population vote toujours massivement pour lui.

G.L.