Abandon du projet de piscine supracommunale
D'entrée de jeu, le bourgmestre Vincent Palermo a dressé un historique du projet de piscine supra communale qui a démarré en décembre 2014 et a obtenu à l'époque la décision de principe du Collège. La seule fois où le conseil dans son ensemble a été appelé à voter était pour un droit de tirage de 20.000€ pour IPALLE pour l'étude d'un « centre aquatique intercommunal » en septembre 2016. La même somme avait également été versée à l'époque par les communes de Leuze, Beloeil et Condé. Lors d'un collège conjoint avec Leuze en février 2017, deux fiches projets sont rentrées : l'une pour la rénovation des piscines, l'autre pour la construction. En juin 2018, les subventions sont octroyées pour une nouvelle piscine et le Collège donne alors un accord de principe.
Et Vincent Palermo de rappeler qu' hormis la somme pour le droit de tirage, il ne s'agissait systématiquement que de décisions de principe. Le directeur financier a ensuite proposé une projection financière du projet qui induit aussi l'achat de terrain ou l'engagement de 8, 5 équivalents temps plein, ce qui amène le coût total à 8.926.000 euros hors TVA. Par an pour Péruwelz, toujours selon le directeur financier, le coût à supporter par la ville s'élèverait à 417.000 euros. Par ailleurs la pression financière, de plus en plus lourde, de la zone de secours, de la zone de secours et du CPAS incite à la prudence.
Le projet retenu pour la subvention de la Région Wallonne est quasiment un copié collé de la piscine extérieure existante en terme de dimension si ce n'est qu'elle aurait été couverte. L'actuelle piscine du centre ville qui date de 1958 répond, selon le directeur de la piscine, toujours aux normes même si des améliorations pourraient être apportées ( filtration et chauffage).
L'opposition, pas convaincue, s'est enflammée par la voix de conseillère socialiste, Clarisse Cantillon qui propose des « activités satellites comme un SPA pour éponger le coût supporté par la commune ». Le chef de file du RPP, Willy Detombe a qualifié la décision d'abandon de « gâchis et de manque d'ambition politique ». Il a demandé de reporter le point en juin et de travailler d'ici là majorité et opposition à revoir le projet. Du côté d' Alternative citoyenne, Colette Bourdon se demande si « le dossier a été mal ficelé et si il ne s'agit pas d'une occasion ratée de participer au bien être de la population ».
A.O.
