A partir de 2024, Cosucra ne puisera plus l'eau de l'Escaut et de la nappe phréatique

A partir de 2024, Cosucra ne puisera plus l'eau de l'Escaut et de la nappe phréatique

A partir de 2024, Cosucra ne puisera plus l'eau de l'Escaut et de la nappe phréatique

L'entreprise a signé un partenariat avec la SWDE. Ses besoins en eau seront couverts par le complexe de la Transhennuyère.

L'entreprise Cosucra, spécialisée dans la production d’ingrédients végétaux d’origine naturelle issus de la chicorée et du pois, puisait jusqu'à présent l'eau nécessaire à sa production dans l'Escaut et dans la nappe phréatique des calcaires carbonifères qui s'étend de Namur à Lille.

L'entreprise, basée à Warcoing et qui emploie plus de 300 personnes, prévoit une augmentation de sa production dans les années à venir afin de répondre à une demande mondiale de plus en plus importante. Cette augmentation de production entraînera une demande supplémentaire en eau. Dans cette optique, et avec la volonté de contribuer à une gestion durable des ressources en eau, Cosucra a décidé de se fournir en eau auprès de la SWDE à partir de 2024.

Très concrètement, la SWDE effectuera les travaux nécessaires pour permettre de connecter les installations de Cosucra avec les adductions qui acheminent les eaux produites à la Transhennuyère. L'entreprise ne puisera donc plus d'eau directement dans l'Escaut et dans la nappe phréatique via ses installations privées.

"Nos activités d’extraction des ingrédients nécessitent beaucoup d’eau de qualité alimentaire. Continuer de puiser dans la nappe calcaire n’était pas une option durable pour nous, contrairement à l’utilisation des eaux de surface qui représentait une solution envisageable. Néanmoins, nous avons opté pour la proposition faite par la SWDE car elle nous a semblé plus sûre et mieux adaptée à l’utilisation de la ressource, selon les critères des Objectifs de Développement Durables de l’ONU. Il reste que nous continuerons bien sûr à nous efforcer de réduire notre consommation d’eau tout au long des 25 prochaines années", a indiqué Jacques Crahay, CEO de Cosucra.


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