Les batraciens bientôt de retour sur les routes : levez le pied à l'approche de ce panneau

Les déplacements des batraciens débutent généralement à la mi-février - début mars, à la tombée du jour. Les animaux peuvent parfois parcourir plusieurs kilomètres à travers bois et prairies... et traverser des voiries pour atteindre leur destination.
La fin de l'hiver pointe le bout de son nez. L'occasion pour des milliers de batraciens d'entamer leur migration printanière. Ainsi, et lors des premières soirées douces (entre 6 et 7°C) et pluvieuses, ils se déplacent et se dirigent vers les mares et les étangs qui les ont vus naître afin de s'y reproduire à leur tour.
"Mais ces batraciens affrontent bien des obstacles afin d’aller se reproduire, et les dangers auxquels ils sont confrontés n’ont le plus souvent rien de naturel. Les routes constituent un piège mortel : les animaux qui ne sont pas directement tués agonisent pendant de longues heures", rappelle le service communication de la ville d'Ath qui possède, sur son territoire, plusieurs voiries qui seront traversées ces prochaines semaines par des crapauds, grenouilles et tritons.
Les batraciens "aspirés" même si vous ne roulez pas directement dessus
"Croyez-nous, il ne suffit pas de « slalomer » sur la route, en évitant plus ou moins les animaux qui traversent. Il faut savoir que si on roule à plus de 30 km par heure, les batraciens sont littéralement « aspirés » par les voitures et meurent, même si on ne leur roule pas directement dessus."
Interpellés par cette hécatombe, les bénévoles agissent pour aider grenouilles, crapauds et tritons dans leur périlleuse migration. Il ne s’agit pas seulement d’agir pour des motifs éthiques (sauver des animaux) ; il s’agit aussi de poser un geste important pour la biodiversité, les batraciens constituant un maillon indispensable au maintien des équilibres naturels.
Lorsque vous verrez ce panneau, n'hésitez donc surtout pas à lever le pied.
Rédaction en ligne