Vente du «site Lucas» à Brugelette : le torchon brûle entre le bourgmestre et le premier échevin

Vente du «site Lucas» à Brugelette : le torchon brûle entre le bourgmestre et le premier échevin

Vente du «site Lucas» à Brugelette : le torchon brûle entre le bourgmestre et le premier échevin

Alors qu’il était invité à se prononcer sur la vente du «site Lucas» à un promoteur, le conseil communal a finalement décidé retirer ce point de l’ordre du jour.

Il y a un an, quasi jour pour jour, la vente du «site Lucas» divisait le conseil communal et par la même occasion le collège communal brugelettois. La vente était actée (7 voix contre 6), malgré l'opposition de deux échevins.

Ce jeudi soir, le conseil était invité à se positionner sur la vente de ce terrain communal à un entrepreneur, qui souhaite y construire du logement, pour la somme de 225 000 euros. Un point qui a donné lieu à un débat animé, notamment entre le bourgmestre et le premier échevin.

«Je te remercie d'avoir fait le tour des conseillers de la majorité pour tenter de les influencer». Dès le début, le ton est donné. Alors que Didier Strebelle s'apprête à exposer ses griefs contre la vente, le bourgmestre lui reproche d'entrée de jeu son attitude.

Selon le premier échevin, le dossier est entaché d'une série d'irrégularités. Il estime, entre autres, que la vente n'a pas fait l'objet d'une publicité suffisante et que le principe d'égalité entre les acquéreurs potentiels n'a pas été respecté. De son côté, le bourgmestre estime que tout est conforme.

Finalement, après un débat de près de 3h00, il a été décidé de supprimer ce point de l'ordre du jour. Le nouveau directeur financier, présent autour de la table, a précisé ne pas avoir remis un avis de légalité puisque cela ne lui a pas été demandé. Or, pour inscrire ce type de vente à l'ordre du jour, cet avis est en principe nécessaire. A cela s'ajoute, une circulaire de la région wallonne qui explique que l'estimation notariale ne doit pas dater depuis plus d'un an. Celle du « site Lucas » serait donc « périmée » de quelques jours. Des arguments utilisés par celles et ceux qui sont opposés au principe de la vente pour retirer le point.

A noter que l'offre du promoteur est valable jusque fin janvier. Reste à savoir si elle sera renouvelée, ou si ce débat houleux aura raison de la motivation du potentiel acquéreur.


Nicolas Jacquet