Comines : onze interpellations dans le milieu de la drogue

Les forces de l'ordre ont mené mardi huit perquisitions dans le milieu de la drogue à Comines. Onze personnes ont été privées de liberté et déférées devant le juge d'instruction chargé de ce dossier, indique le parquet de Tournai.
Depuis plusieurs mois, la police locale de Comines-Warneton mène une enquête spécifique dans le milieu des stupéfiants au sein de l’entité. Ce mardi 20 octobre au petit matin, la police cominoise a mené une vaste opération de perquisitions simultanées sous les ordres de la juge d’instruction en charge du dossier.
Huit domiciles différents ont été perquisitionnés au même moment. L’objectif était d’interpeller un maximum de suspects identifiés durant l’enquête minutieuse réalisée en amont. Quatre perquisitions ont été effectuées à Comines, trois à Warneton et une au Bizet.
Lors des visites domiciliaires, 11 personnes ont été interpellées et privées de liberté. Il s'agit de dix hommes et une femme, âgés entre 20 et 52 ans. Tous sont des membres présumés du réseau, en tant que vendeurs ou consommateurs des substances illicites. D’importantes quantités de produits stupéfiants et d’argent liquide ainsi que du matériel informatique et des véhicules ont été saisis à tous les endroits ciblés par l’opération. Le magistrat instructeur recevait ce mardi après-midi les personnes interpellées.
La réalisation de cet important coup de filet a nécessité une mobilisation importante des effectifs cominois. Pour l’occasion, ils ont aussi pu compter sur le renfort et la collaboration efficace des polices locales de La Louvière, du Tournaisis, du Val de l’Escaut, de Mouscron et de la police boraine, mais aussi du corps d’intervention du Hainaut et de l’appui canin de la police fédérale et des douanes belges.
Vu la proximité de la frontière, l’enquête a aussi nécessité la collaboration des services de police français pour ses ramifications dans le département du Nord. Le trafic supposé concernait plusieurs types de produits stupéfiants (marijuana, cocaïne et héroïne).
Certains espaces publics étaient régulièrement squattés tant par les consommateurs que par leurs fournisseurs, notamment les parkings et les abords de la Maison des jeunes et de la culture (MJC), le pont-frontière de Comines ou le plateau de la gare.
Rédaction en ligne