Tournai: le SPW et les bateliers ont trouvé un terrain d'entente pour des lieux d'amarrage

Des bollards seront maintenus notamment au quai du Luchet d'Antoing.
Début septembre, nous avions évoqué la colère des bateliers sur nos antennes. Les bites d'amarrage (appelés aussi bollards) au quai du Luchet d'Antoing avaient été supprimées et remplacées par des galions. Et ce afin d'éviter le stationnement des péniches qui gênaient les riverains à cet endroit. Ces derniers se plaignaient des nuisances comme le bruit et la lumière pendant la nuit.
Pour montrer leur mécontentement, les bateliers n'hésitaient pas à actionner leur corne en passant à hauteur de ce quai.
Une réunion de conciliation s’est tenue en fin de semaine dernière avec un représentant des bateliers.
Une solution test en attendant les ducs d'albe et les passerelles
Une solution test a été trouvée afin de tenter de contenter tant les usagers de la voie d’eau que les riverains des blocs d’appartement voisins du quai. En plus du mole sur lequel un bateau sait déjà s’amarrer en attente, des bollards seront maintenus face à la plaine militaire pour une seconde péniche éloignée, cette fois, de l’habitat. Deux péniches pourront également stationner le soir (en attente de l’ouverture des ouvrages) en rive gauche, à l’arrière du Centre Terre et Pierre, et un cinquième bateau encore un peu plus en amont, à Chercq.
Des comptages ont été réalisés et les statistiques démontrent qu’un maximum de 4 bateaux se trouvent simultanément dans cette situation d’attente nocturne en amont de Tournai, les écluses et ponts n’étant manoeuvrés qu’à partir de 6h en semaine.
Le SPW compte désormais sur le civisme et le respect de chacun pour que cette mesure test puisse demeurer en vigueur dans le temps, à tout le moins jusqu’à la mise en service de nouveaux ducs d’albe et passerelles, prévue en 2021 un peu en amont (en rive droite, à l’arrière de l’entreprise Technord). Un autre marché de travaux, similaire et prévoyant deux emplacements supplémentaires, sera lancé en 2021 en rive gauche, à l’aval du pont de Vaulx (face aux fours à chaux).
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