Une commémoration du 7 juillet sans office religieux à Rebaix

Une commémoration du 7 juillet sans office religieux à Rebaix

Une commémoration du 7 juillet sans office religieux à Rebaix

D’ordinaire, un office religieux suit le moment de recueillement. Ce ne fut pas le cas cette année.

Comme c’est la tradition, Rebaix a commémoré ce mardi matin la triste journée du 7 juillet 1944 au cours de laquelle 66 villageois ont été pris en otage par les hordes nazies. 29 d’entre eux furent déportés.

A cause de la crise sanitaire, ces commémorations ont été plus « légères » cette année.

Un petit groupe de quelques personnes s’est recueilli à l’intérieur de l’église, devant la plaque commémorative rappelant le nom des 66 otages. D’ordinaire, un office religieux suit ce moment de recueillement. Ce ne fut pas le cas cette année. Ensuite, quelques citoyens de Rebaix, accompagnés par une quinzaine d’anciens para-commando et par le bourgmestre athois, Bruno Lefebvre, ont déposé une gerbe de fleurs devant des plaques commémoratives avant de prendre la direction du cimetière où la Brabançonne a résonné une fois encore. Jean-Paul Saussez, en tant que président de l’union Picarde Commando Parachutiste, a pris la parole pour un bref discours. Il a fait le serment qu’à jamais son groupe n’oubliera ce jour et sera présent chaque année, quelque soit les circonstances.

Gaël Lebrun