Leuze : nouveau mouvement de protestation de certains prisonniers qui ont refusé de regagner leur cellule

Leuze : nouveau mouvement de protestation de certains prisonniers qui ont refusé de regagner leur cellule

Leuze : nouveau mouvement de protestation de certains prisonniers qui ont refusé de regagner leur cellule

Actuellement, certains produits (chips, cigarettes, softs, biscuits...) , fournis par un supermarché, ne sont pas disponibles soit par manque de marchandises ou manque de personnel.

Ce mercredi soir vers 20h, plusieurs détenus de la prison de Leuze ont refusé de regagner leur cellule après une sortie au préau. Vendredi dernier, un premier mouvement de protestation avait déjà eu lieu suite aux mesures de confinement liées au coronavirus et à l'absence de certains produits à la cantine ( revoir le reportage sur ce mouvement de colère ici ). Une quarantaine de prisonniers avaient alors refusé de rejoindre leur cellule.

La police a été envoyée sur place pour rétablir l'ordre. "Au terme du préau, huit d'entre-eux ont refusé de retourner dans leurs cellules. Ils réclament d'une part le téléphone gratuit et d'autre part une cantine complète. Actuellement, certains produits (chips, cigarettes, softs, biscuits...) , fournis par un supermarché, ne sont pas disponibles soit par manque de marchandises ou manque de personnel. La cantine a été assurée ce lundi et la prochaine cantine aura lieu lundi prochain", a confié à l'agence Belga Kathleen Van De Vijver, responsable communication de l'administration centrale des prisons.

Le délégué syndical CSC de la prison de Leuze David Froissart évoque lui une vingtaine de détenus qui ont refusé de rejoindre leur cellule. Deux d'entre eux ont passé la nuit dehors. La police est une nouvelle fois intervenue ce jeudi matin pour les obliger à regagner leur cellule. La colère des détenus a engendré plusieurs dégâts. Une fontaine à eau et une poubelle ont été cassées. Un début d'incendie a également été signalé.

Suite à ces mouvements de contestation, les détenus concernés risque une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à 30 jours d’isolement. Depuis le début du confinement, toutes les visites sont annulées dans les différentes prisons du pays.

J.C. et C.F.