L’amendement à la loi relative à la pension anticipée des policiers défendu par la députée Ludivine Dedonder est rejeté au parlement fédéral

Obstinée, Ludivine Dedonder déposera un nouvel amendement en commission de l’Intérieur.
Déception et colère pour la députée fédérale Ludivine Dedonder. Son amendement à la loi relative au départ anticipé à la pension des policiers qui avait obtenu un vote favorable en commission de l’intérieur a été rejeté hier en séance plénière du Parlement.
Depuis 2016, les pouvoirs locaux, communes, provinces, CPAS, doivent prendre en charge la pension anticipée des policiers. Inacceptable pour la députée fédérale lorsqu’on sait que les pouvoirs locaux sont asphyxiés financièrement. Pour elle, cette mesure décidée par le fédéral doit être financée par le fédéral.
Proposition rejetée
Comme on pouvait s’y attendre, MR, NVA et Vlaams Belang ont rejeté la proposition de la députée socialiste qui n’a obtenue que 61 voix contre 71. Concrètement, communes, provinces et CPAS devront donc continuer à assurer la facture qui s’élève à 50 millions pour 2020. Insoutenable pour La députée Ludivine Dedonder.
« On ne compte plus le nombre de mesures prises par le Gouvernement dont on a transféré le coût sur nos communes : le sous-financement des zones de secours, des zones de police, le taxshift, le service des sanctions administratives, et plus largement les mesures contre les malades, les demandeurs d’emploi,… appauvrissant notre population et faisant accroître drastiquement le nombre de demandeurs du revenu d’intégration auprès de nos CPAS. Les communes et CPAS n’en peuvent plus. Elles sont asphyxiées, exsangues. Ce ne sont pas les pouvoirs locaux qui doivent continuer à ouvrir les cordons de la bourse. C’est au fédéral à assumer le coût des mesures qu’il décide. On ne peut exiger le beurre à savoir la satisfaction des policiers concernés et se garder l’argent du beurre en renvoyant la facture au niveau local ! ».
C.A.