L'ancien conservateur du Musée des Beaux-Arts de Tournai réclame 73.000 euros à la Ville de Tournai
Jean-Pierre Derycke évoque un complot politique.
Le procès qui oppose l’ancien conservateur du Musée des Beaux-Arts Jean-Pierre Derycke et la ville de Tournai a été plaidé ce vendredi.
En décembre 2017, la Ville de Tournai décidait de procéder au licenciement du conservateur du Musée des Beaux-Arts, Motif invoqué : une rupture de confiance suite à des problèmes récurrents de comportement et une gestion mettant en péril l’agrément du musée par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Aussitôt, Jean-Pierre Derycke a saisi la justice. Il s’estime lésé et réclame 60.000 euros de dommages et intérêts pour licenciement abusif ainsi que 13.000 euros à la Ville de Tournai pour licenciement déraisonnable.
L’affaire a été plaidée ce vendredi après-midi au tribunal du Travail. Représenté par un cabinet d’avocats de Charleroi, Jean-Pierre Derycke évoque un complot politique destiné à l’écarter du projet de rénovation et d’extension du Musée des Beaux-Arts.
De son côté, la Ville de Tournai, représentée par l’avocate Anne-Sophie Petit, a mis l’accent sur les manquements du conservateur dans sa mission de gestion administrative ainsi que des difficultés relationnelles régulières, tant avec ses collaborateurs qu’avec sa hiérarchie.
Le jugement sera rendu le 14 février prochain.
L.J.
