Sungai, un des deux bébés orangs-outans de Sumatra de Pairi Daiza, est mort

Il souffrait d'une malformation grave de la mâchoire.
Triste nouvelle du côté du parc Pairi Daiza. Ce jeudi soir, un des deux bébés orangs-outans de Sumatra est mort. Sungai était né le 30 octobre 2018.
"Notre petit bout, celui qui nous faisait fondre le cœur par tous ses gestes d’amour échangés avec sa maman Sinta, celui qui nous faisait tant sourire avec ses mimiques uniques et ses poils sens dessus dessous, a rejoint, sans prévenir, le paradis des animaux partis trop vite", indique le parc animalier.
Sungai souffrait d’une malformation grave de la mâchoire. "Une malformation de naissance qui, ces toutes dernières heures, a entraîné des luxations temporaires empêchant le petit orang-outan de fermer totalement la bouche et de téter correctement le sein de sa maman. Sans que personne ne puisse l’observer ou l’imaginer, même quand il faisait mine de manger au sein de Sinta, Sungai ne pouvait plus se nourrir et s’affaiblissait… Cette malformation de la mâchoire, notre équipe vétérinaire, aidée par des experts belges (Yves Debosschere, un des plus éminents dentistes vétérinaires européens et Bart Van Goethem, chirurgien à la Faculté vétérinaire de l’Université de Gand) l’a découverte quand la décision a été prise, ce jeudi après-midi, d’ausculter Sungai. C’est une fois le bébé endormi que ce collectif d’experts ont découvert une situation inextricable (impossible de soigner le mal, compte-tenu de la configuration de la mâchoire) et un état d’épuisement déjà trop avancé pour un si jeune petit être. Sungai ne pouvant plus se nourrir auprès de Sinta, seul un nourrissage « à la main de l’homme » aurait peut-être permis de le sauver. C’est d’ailleurs la décision qu’avaient prise les vétérinaires. Mais les bébés déclinent parfois très vite et la vie, parfois si cruelle, n’a pas laissé l’occasion à Sungai de saisir cette dernière chance. Il s’est éteint subitement dans la soirée, en dépit de tous les efforts des vétérinaires pour l’aider à reprendre des forces et le réanimer", ajoute Pairi Daiza.
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