Le collectif «Défense du pont des Trous» renonce à un recours en extrême urgence devant le Conseil d'Etat

Le collectif «Défense du pont des Trous» renonce à un recours en extrême urgence devant le Conseil d'Etat

Le collectif «Défense du pont des Trous» renonce à un recours en extrême urgence devant le Conseil d'Etat

L'annonce de Carlo Di Antonio a été bien accueillie par le collectif.

Trois jours après l'annonce du ministre Carlo Di Antonio d'abandonner le projet de reconstruction contemporaine du pont des Trous de Tournai et de privilégier une reconstruction plus proche du pont actuel, le collectif "Défense du pont des Trous" a fait savoir qu'il accueillait "sans réserve cette proposition". "Nous marquons notre plein accord à la version d'un pont qui, pour reprendre ses propres termes, sera le plus proche possible de celui qui existe aujourd'hui, conservera le caractère ternaire des arches et le caractère médiéval de l'édifice et maintiendra, pour l’arche centrale, la largeur maximale de 12,5 mètres telle qu'admise comme suffisante par les Voies hydrauliques elles-mêmes en leur note de synthèse du 19 novembre 2009, dans le respect de la version originale, comme cela avait été fait en 1948."

"Nous constatons que sera ainsi enfin mise en œuvre la solution pour laquelle avait voté une majorité des Tournaisiens le 25 octobre 2015. Nous ne pouvons qu'exprimer notre gratitude envers le ministre Carlo Di Antonio qui, par cette décision courageuse, vient de démontrer sa capacité à entendre les souhaits exprimés par les habitants de notre ville. Hors les caractéristiques du futur ouvrage d'art telles qu'elles viennent d'être énoncées, nous n'élevons aucune exigence, ni en terme de procédure, ni en terme de calendrier. Nous souhaitons vivement, toutefois, que soient désormais associés à la conduite de ce dossier les experts de l'Icomos, éventuellement secondés par des représentants de l'Unesco. La haute tenue morale et scientifique de ces deux instances constitue en effet à nos yeux une garantie importante pour l'élaboration d'un projet que nous espérons être le plus pertinent possible", indique le collectif.

Le collectif a par ailleurs annoncé renoncer à un recours devant le Conseil d'Etat. "Pour preuve de notre bonne foi et de notre confiance en l'engagement que vient de prendre la Région wallonne par la voix de son ministre, nous annonçons qu'aujourd'hui même est mis fin à la relation engagée avec un avocat spécialisé en vue d’introduire un recours en extrême urgence devant le Conseil d’État, pour suspendre un permis d’urbanisme qui n'aurait pas manqué d'être déficient sur le plan légal."

Rédaction en ligne