N56B : plus de 2000 réactions suite à l'enquête publique

Les habitants de Brugelette et d'Ath ont eu un mois pour se prononcer quant au projet de route N56B. De nombreux avis ont été récoltés.
Depuis le 22 janvier dernier, les habitants de Brugelette et d’Ath pouvaient émettre leur avis concernant le projet de construction d’une nouvelle voirie. Baptisée N56B, celle-ci envisage de relier les parkings du parc Pairi Daiza à la Nationale 7. L'enquête publique, très attendue, a rencontré un vif succès. Il faut dire que ce projet de route a déjà fait couler beaucoup d'encre.
Les Brugelettois ont réagi très activement à l'enquête publique avec près de 1900 avis recueillis. Du côté d’Ath, près de 300 personnes se sont positionnées face à cette demande de permis. Si les opposants déplorent entre autre la bétonisation des terres agricoles, les défenseurs prônent la tranquillité de leur village.
Le réveil des défenseurs à Brugelette
Contrairement à la tendance ressentie jusqu’à présent avec les nombreuses levées de boucliers, dans la cité sucrière les voix se sont finalement élevées pour défendre cette future voirie. Avec 1750 avis positifs et 126 « contre », les défenseurs de cette route sont largement majoritaires dans cette enquête publique. Un pourcentage d’avis favorables, dû certainement en partie au tract envoyé la semaine dernière par le parc Pairi Daiza aux habitants.
Le problème des phases
Si les communes s’étaient déjà positionnées par rapport aux différentes phases du projet, la population semble suivre le même mouvement. Ainsi, au vu des résultats de l’enquête, la phase 1 ne semble pas poser de problème alors qu’il n’en va pas de même pour les phases 2 et 3.
Les deux communes vont à présent devoir analyser ces résultats afin d’émettre leur avis. Après quoi, le dossier sera renvoyé au SPW qui décidera ou non d’accorder le permis d’urbanisme. Un permis qui pourra être délivré pour l’ensemble du tracé, ou par phase. Mais quelque soit la décision, des recours sont aussi envisageables. La ville d’Ath, de son côté, réclame une étude d’incidences sur la phase 2 ainsi qu’une étude de mobilité globale.
A.D.