Assises de Mons: pour l'avocat général, le meurtre d'Alain Broutin a été commis avec un véritable acharnement

Assises de Mons: pour l'avocat général, le meurtre d'Alain Broutin a été commis avec un véritable acharnement

Assises de Mons: pour l'avocat général, le meurtre d'Alain Broutin a été commis avec un véritable acharnement

Cette 3e journée d'assises est consacrée aux plaidoiries des avocats et du réquisitoire du ministère public.

Pour l'instant seuls les parties civiles d'Alain Broutin et le réquisitoire du ministère public ont été entendus. La défense de l'accusée s'exprimera ce mercredi après-midi.

Les avocats ont, pour l'instant, plaidé avec la même vision du drame. Beaucoup d'arguments partagés et complémentaires ont été développés. Selon les preuves et les témoignages, Sandrine Dehollander est responsable du meurtre avec la circonstance aggravante que celui-ci ait été commis pour faciliter le vol. Un geste froid et déterminé avec pas moins de 15 coups de couteau.

Pour Ingrid Godart, avocat général qui représente le ministère public, il s'agit d'un véritable acharnement. "Il fallait finir le travail (achever la victime) pour éviter qu'il puisse parler." Dans son réquisitoire, le ministère publique a aussi démontré que Sandrine Dehollander s'était bien rendue chez Alain Broutin pour lui voler sa télévision et sa tablette afin de les échanger contre de la drogue.

"La mort d'un homme pour 3 grammes de cocaïne" a conclu Joris Winberg qui défend les intérêts de la famille de la victime. Un constat qui, au vu des éléments du dossier, fait froid dans le dos.

Fl.N.