Procès Nicoletti: l’attitude de la petite amie de l’accusé agace la présidente

Procès Nicoletti: l’attitude de la petite amie de l’accusé agace la présidente

Procès Nicoletti: l’attitude de la petite amie de l’accusé agace la présidente

Poursuite, ce mardi, du procès d’Alexandro Nicoletti aux Assises de Mons. Les témoins sont invités à expliquer les faits tels qu’ils se sont passés, afin notamment, que le jury puisse observer leur état d’esprit.

Le premier témoin appelé à s’exprimer est la petite amie d’Alexandro Nicoletti. Celle-ci a bien eu du mal à raconter les faits. Sa mémoire était floue sur des questions cruciales, même en lui rappelant les termes de ses déclarations recueillies quelques heures après le drame, en mai 2017. Quand la voiture écrase Valentin, elle explique qu'elle a eu l'impression que son compagnon avait roulé sur une pierre.

La présidente, agacée par cette attitude, a dû rappeler à la jeune fille qu'elle avait prêté serment et que si elle persévérait dans ses « je ne sais pas, je ne me souviens plus » elle pouvait être arrêtée et mise au cachot des Assises pour réfléchir quelques heures. La petite amie a essayé d'être plus précise et la cour a mis fin à ce témoignage, bien peu crédible.

Kévin, le second témoin, est un ami de Valentin. Il a aussi failli être percuté par la voiture d’Alexandro Nicoletti. Ses souvenirs étaient précis malgré la tristesse et l'émotion visible du jeune homme qui vu son ami Valentin se faire écraser, trainer sous la voiture et se faire à nouveau écraser par une marche arrière. Selon les amis de Valentin, Nicoletti cherchait à percuter ces jeunes. Pour preuve les nombreux zig zag opérés par l'inculpé au lieu de quitter les lieux.

Fl.N.