Funérailles de l’ancien bourgmestre, Claude Fortez
Claude Fortez est décédé ce dimanche 1 juillet à l’âge de 86 ans des suites d'une longue maladie.
Ce jeudi, les Brugelettois ont rendu un dernier hommage à leur ancien bourgmestre, Claude Fortez. Avant la célébration en l’église paroissiale de Brugelette, le corbillard a fait un arrêt devant l’administration communale. Tout un symbole pour ce notaire de profession qui a consacré une grande partie de sa vie à la politique.
Son premier mandat de conseiller communal à Brugelette, il le décroche en 1977. Il endosse ensuite, tour à tour, les fonctions d’échevin, de président de CPAS ou encore de bourgmestre, poste qu’il occupe de 1995 à 2006.
Plusieurs personnalités politiques brugelettoises étaient présentes pour lui rendre un dernier hommage. Lors de la célébration religieuse, c'est d'abord André Desmarlières, l'actuel bourgmestre de la cité sucrière, qui a pris la parole. Il a notamment retracé et souligné l’implication politique de Claude Fortez pour sa commune. “Il faisait partie de ses hommes dont le dévouement à autrui est une seconde nature. Il répondait à toutes les sollicitations. Toute sa vie, il l'a consacrée à la Lutte contre les injustices et à défendre les intolérances. Nous étions des adversaires politiques mais certainement pas dans la vie privée. Il aimait a répété que son parti politique, c’était sa commune".
Isabelle Liégeois à elle aussi rendu hommage à son collègue et ami politique. Elle a surtout rappelé l'investissement de l'homme dans le jumelage entre la commune de Brugelette et la ville française d'Avon-les-Roches.
Notaire de profession, son parcours professionnel exemplaire a également été mis en exergue au cours de cette cérémonie. Claude Fortez a été présenté comme un visionnaire et un créateur. Un homme qui oeuvrait pour le bien commun.
Enfin, sa famille a souligné son esprit de famille. “Il hérita de son père et de sa mère le sens des affaires. Pas étonnant qu’il soit devenu notaire”. Mais c’était aussi un bon vivant se remémore son fils : “il n’était pas le dernier à sortir, ni même le premier à rentrer”. Claude Fortez était aussi un homme aux activités nombreuses et aux multiples facettes. Son fils conclura : “s’il avait était Français, il aurait très certainement briguer la présidence de la République”.
A la fin de la célébration, le convoi funéraire s’est dirigé vers la région du Borinage où il sera inhumé.
A.D.