Jeunes morts après une nuit en boite: la réponse de Bellot à Delannois

En mai dernier, le décès de Valentin Beghin, 24 ans, à la chaussée de Bruxelles près d'une discothèque relançait le débat sur les heures de fermeture des dancings.
"Combien faut-il de morts?", s'interrogeait à l'époque le bourgmestre ff de Tournai Paul-Olivier Delannois. En juin dernier, il a interrogé le ministre de la Mobilité François Bellot à propos du nombre de personnes décédées sur les routes après être sorties de boites de nuit.
"Depuis début 2013, je déplore le nombre de jeunes tués sortant de boites de nuit après 5h du matin. Avez-vous des chiffres reprenant le nombre de personnes décédées sur les routes après 5h? Parmi ceux-ci, avez-vous le chiffre du nombre de personnes qui quittaient une boite de nuit?"
Le ministre a répondu qu'il n'était pas possible de connaître le nombre de personnes décédées sur les routes après une sortie en boites de nuit. "En revanche, il est possible de calculer le nombre de personnes décédées dans un accident de la route survenu entre 5h et 7h du matin un jour de week-end. Ce nombre s'élève à 36 décès en 2015", a précisé François Bellot qui pense que la réforme relative à l'éthylotest anti-démarrage devrait améliorer ces chiffres. "La réforme pourrait avoir des effets favorables spécialement en ce qui concerne les jeunes conducteurs dans le sens où elle entend réaffirmer encore plus clairement que conduite et alcool ne peuvent aller de pair. Or, la conduite sous influence est particulièrement problématique chez les conducteurs inexpérimentés qui n'ont pas encore acquis tous les réflexes ni développé l'attention nécessaires à une conduite sûre."
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