Pas de quoi chicaner ?

Pas de quoi chicaner ?

Pas de quoi chicaner ?

Pour Véronique Waroux, chef de file du groupe d'opposition "Action Citoyenne", les chicanes dans les villages posent problème, notamment sur les voiries sans trottoirs latéraux.

"Les PMR qui empruntent la voirie sont donc contraints de s'engager dans le goulot des chicanes. De même que les usagers faibles, tels les jeunes cyclistes. Ne craignez-vous pas un accroissement de l'insécurité pour ces usagers ?" demande la conseillère. Elle s'interroge aussi : "Les bus et engins agricoles peinent à franchir ces chicanes, alors que les automobilistes peuvent les traverser à 50-60 km/h sans réduire leur vitesse. L'effet ralentisseur est donc discutable pour les voitures et bloquant pour les autres..."

C'est l'échevin de travaux, Willy Detombe qui lui a donné la réplique en expliquant la méthodologie : réception des doléances des citoyens, analyse par la commission de mobilité, pose d'analyseur de trafic, visite du site avec la police et la région wallonne et pose, ou non, d'aménagements provisoires, nouvelles analyses des données, prise en compte des remarques des riverains, validation par le groupe de travail et par le Collège. Et le bourgmestre Daniel Westrade de couper court à la polémique en assurant que chiffres à l'appui en septembre, il sera prouvé que ces aménagements sont efficaces!

A.O.