Violence lors d'un match : le président de Brugelette annule les primes

Violence lors d'un match : le président de Brugelette annule les primes

Violence lors d'un match : le président de Brugelette annule les primes

Michel Niezen appelle le président adverse à faire de même. Sauf qu'à Buvrinnes, il n'y a pas de prime.
 

Dimanche dernier, le match entre Buvrinnes et Brugelette (3-2) en P3C a dégénéré. La fin de match fut particulièrement tendue. Selon le président du club brugelettois, un joueur de Brugelette a été emmené en urgence au service des soins intensifs.

Une semaine plus tard, il se porte mieux mais le président du club Michel Niezen veut lancer un message fort contre la violence. "Comme président du club, j’ai informé le coach et le secrétaire que si je contribue financièrement, c’est pour soutenir les matchs de football. Par contre, je ne veux pas financer de la violence (...) Dès lors, j’annule purement et simplement les primes des Brugelettois pour ce match", indique-t-il.
 
Michel Niezen appelle son homologue de Buvrinnes à en faire de même. "Je lui demande de prendre ses responsabilités et de refuser que l’argent de son club finance la violence. Je lui demande donc de ne payer aucune prime de match. Si son club est déclaré vainqueur et si ses joueurs touchent leur prime de victoire, c’est donner un très mauvais signal : il suffit de se mettre du bon côté des violents pour sortir vainqueur. Dans ce cas, le football risquerait d’être assimilé à un sport de combat. Le terrain de football n’aura plus qu’à se transformer en une arène ou les joueurs seraient devenu des gladiateurs. Est-ce cela que l’on veut ?

Contacté par nos soins, le club de Buvrinnes tient à souligner que ses joueurs ne reçoivent aucune prime et qu'il communiquera sur cette affaire dans la journée.  
J.C.