Hustache : «Pas de système type Publifin en Province de Hainaut»

Hustache : «Pas de système type Publifin en Province de Hainaut»

Hustache : «Pas de système type Publifin en Province de Hainaut»

Le groupe Ecolo avait posé la question lors du dernier conseil provincial. Serge Hustache a répondu.

Ce mardi, le président du collège provincial hennuyer Serge Hustache a affirmé qu'il n'y aurait pas de scandale de type "Publifin" au sein de la Province de Hainaut. "A la question posée lors du dernier conseil provincial par le groupe Ecolo et après avoir, évidemment, vérifié la situation de nos institutions avec une précision chirurgicale. Je peux, avec encore plus de force et de certitude qu’il y a un mois, vous dire que NON, il n’existe pas en Province de Hainaut une quelconque correspondance avec un système de type Publifin. Et il n’en n’existera jamais !"

Le scandale Liébin-Taulet a néanmoins terni l'image de la province. "Le dispositif de rémunération, largement médiatisé, mis en place en décembre 2004, par l’ensemble des familles politiques démocratiques, ne correspond absolument plus ni aux règles de bonne gouvernance politiques ni aux exigences légitimes de nos citoyens. Il est clair que ce mode de rémunération aurait, en effet, dû être abandonné bien plus tôt. Nous pourrions nous perdre en conjecture sur la chronologie des interventions récentes qui ont permis de mettre un terme à cette situation."

De nouvelles dispositions seront prises. "Nous avons proposé de prendre des dispositions nouvelles afin de s’assurer de l’adéquation des règles d’éthique que nous avons définies, avec les procédures en cours dans l’ensemble des Asbl para provinciales. Ces mesures viseraient à intensifier le volet « gouvernance » du plan d’audit 2016-2018 de la Province de Hainaut. Ces dispositions auraient pour objectif d’accroître, si besoin en est, la transparence au sein des ASBL, de vérifier leur fonctionnement et leur raison d’être par rapport aux politiques provinciales. Le scanning de chaque ASBL, que le Collège vous propose et qui serait mis en œuvre à partir de ce premier semestre s’assurerait de la pertinence actuelle de chacune d’entre elles afin de considérer si leur nombre pourrait ou non être diminué sans porter atteinte à la qualité du service. Les politiques provinciales ayant évolué, le paysage des ASBL mériterait d’être réexaminé au regard des objectifs opérationnels et stratégiques de l’Institution qu’elles servent."

Rédaction en ligne