Toilettes fermées à la gare : Delannois veut que la SNCB bouge

Les toilettes de la gare de Tournai sont indisponibles depuis 1 an et demi. Le bourgmestre ff tournaisien a interpellé le ministre Bellot à ce sujet.
Le personnel de la gare de Tournai et les voyageurs qui transitent par celle-ci n'ont plus accès à des toilettes depuis un an et demi. Elles ont été vandalisées à plusieurs reprises avant d'être purement et simplement fermées.
Paul-Olivier Delannois (PS), a interpellé le ministre fédéral de la Mobilité et des Transports François Bellot (MR) à ce sujet pour que cette situation cesse. "Afin que les toilettes publiques soient rouvertes, pourquoi ne pas disposer d'un préposé au bon fonctionnement et au nettoyage des toilettes, qu'on appelle plus communément "Madame pipi", présent en gare de Tournai?", s'interroge le bourgmestre ff. de Tournai.
Le ministre a renvoyé la balle dans le camps de la Ville. "Il est possible de procéder en assurant la présence d'un personnel SNCB ou via un contrat de service. Dans ce cas, la SNCB doit prendre en charge les coûts de personnel sans recettes suffisantes pour couvrir ces coûts. Le coût d'exploitation est trop élevé, à Tournai, pour appliquer cette solution qui n'est d'ailleurs appliquée pratiquement nulle part. Donc, concrètement, si quelqu'un, au niveau local veut assurer cette fonction, il n'y a pas de soucis", a répondu François Bellot.
"C'est emmerdant"
Cette réponse n'a évidemment pas satisfait Paul-Olivier Delannois qui demande qu'une solution humaine soit trouvée. "Très honnêtement et sans vilain jeu de mot, je peux vous garantir que c'est emmerdant, pour les personnes qui y travaillent, pour les gens de la librairie... Je suis tout à fait sérieux. Depuis votre prise de fonction, je ne vous ai jamais vu à Tournai. Venez y voir la gare. Elle est remarquable. Elle vient d'être rénovée, c'est un superbe bâtiment. Nous vivons donc une situation surréaliste. C'est l'exposition Dali, en ce moment, à Tournai, je suppose que c'est dans ce cadre que vous m'avez répondu. Je vais suggérer une solution à la SNCB: pourquoi ne pas essayer de jouer avec les acteurs locaux, via notamment les CPAS, pour engager, par exemple, un article 60. Ce n'est pas cela qui va grever le budget de la SNCB. Ainsi, ces toilettes, elles aussi rénovées, pourraient être ouvertes aux heures d'affluence."
J.C.