Agressés par des marginaux, ils déménagent.
Le dimanche 17 juillet, Kévin veut sortir son chien en compagnie de son beau-frère. Au pas de sa porte, il est agressé par cinq personnes. Hélène, sa compagne enceinte, a dû se mettre à l’abri. Sa mère sera aussi prise à partie quelques minutes plus tard en essayant de calmer les agresseurs. Les deux femmes ont été mises en arrêt de travail. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Depuis leur installation au Quai Saint-Brice où ils espéraient couler des jours heureux, ils doivent composer avec le squat de leur rue par des groupes de marginaux et leurs chiens rarement tenus en laisse. Malgré les frais engagés pour aménager le bâtiment, ils ont décidé de quitter la ville et de s’installer à la campagne, loin de ceux qui leur ont fait vivre un calvaire. Les injures étaient déjà fréquentes, les dépôts sauvages de cannettes de bière quotidiens, les déjections (pas uniquement canines) les obligeaient à faire du slalom jusqu’à leur domicile… Avec cette agression, c’était trop !
Ce vendredi, vous entendrez leurs témoignages dans Le Journal. Voici déjà la réaction de Paul-Olivier Delannois, le bourgmestre faisant fonction à qui plusieurs courriers ont déjà été adressés pour dénoncer ces agissements.