Un nouveau parc d’activités économiques à Comines-Warneton.

Maxime Prévot, le Ministre wallon des Zones d’activités économiques, vient d’approuver une demande de reconnaissance économique et d’expropriation en vue de la création du parc d’activités économiques des Quatre Rois à Comines-Warneton.
  En octobre 2012, le Gouvernement wallon décidait d’inscrire au plan de secteur une zone d’activités économiques mixtes sur près de 35 hectares au lieu-dit des Quatre Rois, à l’intersection de la Chaussée d’Ypres (RN336) et de la Route Express (RN58).
  Aujourd’hui, porté par l’Intercommunale d’Etudes et de Gestion (IEG), le projet se précise : il s’agit de créer un nouveau parc d’activités économiques destiné à accueillir des entreprises locales pouvant offrir des emplois à faible qualification et développant des filières d’exploitation des ressources locales (ressources humaines, matières premières, services aux entreprises et technologies). A terme, le projet permettra la création de 420 à 700 emplois directs.
  Les aménagements prévus portent sur :

• la création d’un rond-point sur la RN336 pour un accès sécurisé au parc;
  
• les travaux d’équipement général du nouveau parc (nivellement, égouttage, fibre optique, eau, gaz, électricité, etc.).
    Selon l’IEG, ces travaux - dont le coût est estimé à plus de 10 millions d’euros - se dérouleront en plusieurs phases de 2016 à 2019, sous réserve de l’obtention des subsides.
    Pour rappel, le territoire de Comines-Warneton fait état d’un déficit manifeste de terrains à vocation économique et ce, depuis plusieurs années. Ainsi, depuis 2007, seules 4 demandes d’implantation d’entreprises sur les 64 parvenues à l’IEG ont pu être acceptées en raison de la saturation complète des parcs d’activités économiques et du manque de disponibilité foncière sur le territoire de Comines-Warneton. En novembre 2015, le Ministre Maxime Prévot avait déjà autorisé l’extension du parc d’activités économiques de Bas-Warneton sur près de 10 hectares. Néanmoins, selon la Conférence permanente de développement territorial (CPDT), les besoins du territoire de l’IEG sont estimés à 358 hectares à l’horizon 2025.
  

(photo Google Map)