Meurtre crapuleux
Le corps sans vie de Véronique Mercier, une dame d’une cinquantaine d’années, professeur d’histoire de l’art à l’Institut St-Luc de Ramegnies-Chin, a été découvert ce samedi matin par les forces de l’ordre dans une habitation de la rue de l’Eglise à Barry. Ayant trouvé porte close, des amis invités à manger se sont rendus chez un autre voisin qui avait les clés du bâtiment. Après avoir fouillé les diverses pièces, ils se sont rendus au grenier où ils ont découvert le cadavre de la victime, assise sur un meuble bas. Celle-ci avait les pieds et mains liés à l’aide d’une corde ainsi qu’un chiffon dans la bouche et un bâillon par-dessus. Le médecin légiste qui a examiné le corps a fait état d’hématomes sur le visage de la quinquagénaire. Selon lui, Mme Mercier est morte par asphyxie et son décès remonterait à lundi dernier. On ignore depuis combien de temps cette femme est décédée. Son compagnon est recherché. “Rien ne permet pour l’instant de soupçonner le mari”, a précisé dimanche midi Mme Scleich, substitut du procureur du roi de Tournai. Le parquet de Tournai lancera dimanche soir ou lundi matin un avis de disparition concernant le mari de la victime. Ce dernier, Philippe Laurent, est un sculpteur né en mai 1950. “Il s’agit d’un meurtre crapuleux”, a précisé, ce samedi soir, une personne proche de l’enquête.