Un centre d'accueil pour réfugiés ? L'opposition réagit

Par voie de communiqué, le MR et les écolos mouscronnois ont réagi à l'annonce d'une enquête publique démarrant ce mercredi. Ils s'étonnent tous les deux de cette demande de permis introduite par le propriétaire anversois du site de l'ancien Refuge alors que Fédasil et la Secrétaire d'Etat à l'Asile Maggy De Block avaient annoncé l'abandon de la piste mouscronnoise pour l'ouverture d'un centre pour réfugiés. "Y aurait-il un agenda secret, des promesses ou des engagements qui prendront effet dans un an ou deux ?" s'inquiète le MR qui estime que la ville aurait dû racheter elle-même ce site pour éviter ce genre de spéculation. Les écolos pensent également que la ville a elle-même entrouvert la porte au propriétaire en approuvant à l'époque un projet plus léger et temporaire. Les verts rappellent également qu'un réfugié n'est pas un délinquant mais une personne en détresse qui mérite qu'on s'occupe d'elle, ce qui n'est pas possible dans des projets aussi énorme (936 personnes). Même avis pour le MR qui refuse la ghettoïsation des réfugiés. Les deux partis privilégient donc les ILA (initiatives locales d'accueil) et demanderont à leurs parlementaires d'agir contre ce projet trop grand. Le MR demande une réunion de concertation de tous les partis mouscronnois.