Chièvres : construction de 284 logements sur la base aérienne à destination des militaires et de leur famille

Chièvres : construction de 284 logements sur la base aérienne à destination des militaires et de leur famille

Chièvres : construction de 284 logements sur la base aérienne à destination des militaires et de leur famille

Une réunion d’information à la population s’est tenue ce jeudi en prélude à l’étude d’incidences.

Ce jeudi soir, une réunion d'information s'est tenue en la salle La Marcotte à Huissignies afin de présenter le projet de construction d'un complexe résidentiel "Army Family Housing" sur la base aérienne de Chièvres. Organisée dans le cadre légal préalable à l'étude d'incidences environnementales, cette rencontre visait à informer la population et recueillir ses observations.

Porté par l'US Army Garrison (USAG) Benelux, le projet prévoit la création de 284 logements destinés au personnel militaire et à leurs familles, répartis en trois phases successives. Il s'agit de maisons individuelles, logements collectifs, logements adaptés PMR, et d'un bâtiment communautaire, le tout accompagné d'espaces verts, pistes cyclables, aires de jeux ou encore parc de panneaux photovoltaïques.

La première phase, qui pourrait démarrer en septembre 2026, comprendrait 84 logements. Elle serait suivie de deux autres : 100 logements supplémentaires et des équipements communs, puis à nouveau 100 unités. Le projet s'étendra sur plusieurs hectares dans le périmètre de la base de Chièvres.

L'objectif affiché par l'US Army Garrison est clair : soulager la pression sur le marché locatif local et permettre à l'armée de maîtriser ses coûts et sa logistique. Selon les porteurs du projet, cela permettrait aussi de favoriser l'intégration des familles militaires et d'éviter l'isolement qu'entraîne la dispersion géographique actuelle des logements.

Vos remarques et avis comptent

Le projet étant de catégorie B (construction groupée sur plus de 2 hectares), une étude d'incidences est requise. Elle permet d'identifier, décrire et évaluer les effets directs et indirects à court, moyen et long terme du projet. Celle-ci sera pilotée par le bureau d'études STRATEC, en collaboration avec le cabinet spécialisé ASM pour la dimension acoustique.

L'étude portera notamment sur la mobilité, le paysage, le climat, la qualité de l'air, la biodiversité et la santé humaine. Elle devra aussi explorer d'éventuelles alternatives techniques ou d'implantation.

Si le projet peut potentiellement impacter cinq communes (Ath, Brugelette, Chièvres, Jurbise et Lens), les constructions se limiteront au périmètre de la base. Voilà ce qui explique aussi peut-être le manque d'intérêt de la population chièvroise à ce sujet et le nombre restreint de citoyens présents à cette réunion d'information (seuls une quinzaine de citoyens présents).

Les riverains disposent à présent de 15 jours pour faire parvenir leurs observations écrites au collège communal de Chièvres, par courrier (Urbanisme Chièvres Rue du Grand Vivier 2, 7950 Chièvres) ou email (urbanisme@chievres.be). Ces remarques seront intégrées au processus d'analyse de l'étude d'incidences.


A.D.