Site Saint-Druon et arrêts SNCB : le conseil communal d’Antoing prend position

Site Saint-Druon et arrêts SNCB : le conseil communal d’Antoing prend position

Site Saint-Druon et arrêts SNCB : le conseil communal d’Antoing prend position

Les deux motions ont été adoptées à l’unanimité en séance publique.

Sur proposition de la majorité PS, les élus ont adopté une première motion concernant la mise en vente du site Saint-Druon (zone Delta) par la SNCB. Pour rappel, ce vaste terrain de 28 ha est à vendre pour un montant avoisinant les 3 millions d'euros. La ville s'inquiète de ne voir aucune obligation particulière figurer dans les documents d'appel à candidature.

Via cette motion, le conseil communal impose des conditions minimales préalables à l'examen des demandes de permis, sans quoi il s'engage "à ne pas rendre un avis favorable". Le conseil espère ainsi atteindre plusieurs objectifs : prioriser l'installation de PME, favoriser la création d'emploi à hauteur de 15 à 20 ETP (équivalents temps-plein) à l'hectare, préserver l'écosystème ou encore assurer l'assainissement du sous-sol.

Sur proposition, cette fois, du groupe d'opposition GO, une autre motion a été adoptée qui concerne la suppression d'arrêts SNCB. "A ce jour, l'intention de la SNCB est de supprimer 22 points d'arrêt dont 4 en Flandre et 18 en Wallonie. Neuf sont situés en province de Hainaut dont deux en Wallonie picarde : Callenelle et Harchies", peut-on lire dans le texte. "Maubray n'est pas repris dans cette liste mais il pourrait subir le même sort dans le futur."

Au lieu de dissuader les publics qui prennent le train avec une réduction de l’offre ou une suppression d’arrêts, il faut augmenter l’attractivité du train et en faciliter le choix

Le conseil communal transmettra donc sa position au ministre fédéral de la mobilité Jean-Luc Crucke et au conseil d'administration de la SNCB, leur demandant de refuser la fermeture de ces points d'arrêt.

La motion de soutien à notélé reportée par l'opposition

Il est à noter qu'une motion de soutien au média de proximité de Wallonie picarde avait été soumise en urgence par la majorité. Le groupe GO a refusé la qualification d'urgence et l'ajout de ce point à l'ordre du jour, expliquant que les délais étaient trop courts pour permettre une discussion entre les différentes formations politiques.


J.Cr.