Violente agression à l’Ikona (Pecq) : la discothèque également forcée de modifier ses heures de fermeture

L’établissement est visé par trois mesures administratives.
Une vidéo glaçante, largement relayée sur les réseaux sociaux, a mis le feu aux poudres. On y voit un client violemment agressé aux petites heures sur le parking de la discothèque. L'auteur présumé de l'agression n'est autre qu'un membre du personnel de l'établissement qui a, depuis, été licencié.
Au sein de l'entité, l'émotion est vive. Et sans surprise, le sujet s'est invité ce lundi lors du conseil communal. Interpellé par le conseiller d'opposition Aurélien Pierre, le bourgmestre Aurélien Brabant a livré de nouveaux éléments, suite à la réunion de crise qui a réuni les forces de police, les autorités locales et les responsables de la discothèque implantée le long de la RN50.
Une réunion tendue, trois décisions fermes (et connues)
"Les échanges ont été francs, parfois difficiles", confie le bourgmestre, évoquant une réunion de plus de trois heures. D'abord, une fermeture administrative de deux semaines a été imposée à l'établissement. Ensuite, la discothèque devra doubler les effectifs de sécurité à l'avenir."
Enfin, une troisième mesure, rendue publique lors du conseil communal, concerne les horaires d'ouverture. La fermeture est désormais imposée à 6 heures du matin, contre 8 heures auparavant. Cette dernière contrainte a été décidée sur ordre de la police.
D'autres mesures... tenues secrètes
Mais ce n'est pas tout. "D'autres mesures ont été prises et pour lesquelles nous n'avons pas nécessairement de raison de communiquer parce que ça pourrait tout simplement les mettre à mal", a précisé Aurélien Brabant.
Des sanctions jugées insuffisantes ?
Certains citoyens, sur les réseaux notamment, estiment que ces mesures sont trop légères. Deux semaines de fermeture, est-ce suffisant ? "Beaucoup confondent les rôles, a répondu le bourgmestre. Je ne suis pas juge."
Aurélien Brabant a également rappelé que l'avenir de l'Ikona est suspendu à son renouvellement de permis d'exploitation en 2027. "La demande devra être introduite dès l'an prochain. Et nul doute que les faits qui se sont produits ce week-end pèseront très lourd dans la balance", prévient-il, sans détour et avant de conclure que "rien, absolument rien, ne peut justifier un tel acte de barbarie."
Sébastien Lippens