Alors que le ministre Desquesnes lui donne raison, Nathalie Delbecque décide de ne plus filmer les séances du conseil communal de Bernissart

Alors que le ministre Desquesnes lui donne raison, Nathalie Delbecque décide de ne plus filmer les séances du conseil communal de Bernissart

Alors que le ministre Desquesnes lui donne raison, Nathalie Delbecque décide de ne plus filmer les séances du conseil communal de Bernissart

Plutôt que de persister et de s’exposer à des tensions, elle préfère laisser l’administration assumer ce rôle elle-même.

Le 9 avril dernier, la séance du conseil communal de Bernissart n'avait pas pu se tenir car une citoyenne, Nathalie Delbecque, refusait de cesser de filmer les élus. Ces derniers ont justifié cette interdiction non pas à cause de la prise de vues à proprement parler mais bien de sa diffusion sur les réseaux sociaux et surtout des commentaires dénigrants qui accompagnaient la publication.

Nathalie Delbecque nous avait expliqué sa démarche en précisant qu'elle filmait pour permettre aux citoyens ne pouvant pas être présents lors des conseils communaux d'être tenus informés des échanges qui s'y tenaient.

Nathalie Delbecque avait alors interpellé le ministre des Pouvoirs locaux, François Desquesnes.

Celui-ci lui a donné raison dans un courrier considérant que " la décision était disproportionnée et contraire à la légalité() Les séances du conseil communal sont publiques. La publicité des séances impliquent pour les citoyens la possibilité de les filmer et d'en diffuser le contenu. Ce droit ne souffre d'aucune exception et ne peut être soumis à une autorisation directe ou indirecte du Collège communal. Les citoyens restent donc dès à présent libres d'enregistrer les séances du conseil communal "

En ce concerne les commentaires jugés dénigrants ou diffamatoires, le ministre a précisé qu'il n'avait pas à se prononcer sur le sujet, il revient au conseiller qui s'estime dénigré d'user des actions judiciaires ad hoc.

Malgré ce courrier qui lui donne raison, Nathalie Delbecque a décidé de ne plus filmer les séances. Elle dit préférer éviter les tensions et laisser l'administration mettre en place un système pour assumer elle-même cette fonction et ainsi garantir un meilleur accès à l'information locale.


C.F.