Estaimpuis : l’affaire Bo-Béton sur la table du conseil
Plusieurs sondes de trafic ont été installées à la demande de l’IEG.
C'est un dossier qui anime la commune d'Estaimpuis depuis un certain temps et qui, pourtant, n'a pas fini de faire parler de lui. L'affaire Bo-Béton est en effet revenue sur la table lors du dernier conseil communal. Christine Lombart, conseillère MR, a interpelé la majorité quant à l'éventualité de la modification du plan de secteur en ce qui concerne le terrain industriel, propriété d'IEG : "Vous aviez dit à l'époque envisager cette piste, ou du moins, vous l'aviez laissé entendre comme tel auprès de vos citoyens. Où en êtes-vous dans les démarches ? Continuez-vous dans ce sens ou avez-vous abandonné cette idée ?"
"La piste de la modification du plan de secteur est toujours envisagée"
Frédéric Di Lorenzo, bourgmestre de l'entité, a alors confirmé que la piste de la modification du plan de secteur était toujours d'actualité: "Une réunion a eu lieu en juillet 2024, suivie d'une seconde en septembre 2024. Néanmoins, le processus a été mis en suspens en raison des élections et de la période de prudence qui en découle. Depuis lors, les démarches ont été reprises, une réunion récente avec nos services a notamment permis de réactiver le dossier."
Il a également précisé qu'une telle modification nécessitait l'avis du Fonctionnaire délégué et que, lors de la dernière réunion en septembre 2024, l'IEG, propriétaire du terrain, avait exprimé quelques réticences concernant cette possible modification.
Qu'en est-il des sondes de trafic ?
Éric Demarque, également conseiller MR, a, quant à lui, questionné le bourgmestre concernant des sondes de trafic installées sur la traversée d'Estaimpuis durant la semaine du 10 avril. "Cette initiative provient de l'IEG et s'inscrit dans le cadre du dossier Bo-Béton, qui suscite de nombreuses discussions et questionnements, notamment en ce qui concerne l'impact du projet sur le trafic local" a ainsi expliqué Frédéric Di Lorenzo.
L'intercommunale a en réalité installé ces sondes dans l'objectif de récolter ses propres chiffres. "L'IEG a entrepris cette démarche, souhaitant disposer de chiffres fiables et indépendants. En effet, selon leurs dires, les chiffres avancés dans le cadre de l'affaire médiatisée Bo-Béton étaient parfois contradictoires, et il leur semblait nécessaire de récolter des données issues d'un prestataire externe reconnu. Ces sondes ont donc été placées par une entreprise spécialisée externe à la demande d'IEG."
À noter que les travaux de réfection concernant cet axe important sont prévus pour la semaine du 7 juillet.
E.H.
