Biomonitoring PFAS : les taux plus faibles de la seconde campagne sont dûs à la «variabilité individuelle» selon le ministre de la Santé, Yves Coppieters
Cela concerne 5 à 10 % des citoyens ayant participé à ce second biomonitoring.
Ce mercredi en séance plénière du Parlement wallon, le député athois, Bruno Lefèbvre a interpellé le ministre de la Santé, Yves Coppieters, sur les résultats du second biomonitoring PFAS. Les citoyens de la zone de Chièvres ont en effet reçu leurs résultats ce mardi et pour certains, le taux de PFAS dans le sang est inférieur au premier test effectué au printemps dernier. Ces résultats ont ainsi de nouveau suscité de l'incompréhension. "Dans la majorité des cas, les résultats sont pires que lors des premiers tests, mais dans une certaine proportion, il semble qu'il y ait des résultats meilleurs. Est-on bien sûr de ces nouveaux résultats ? Tout est-il bien sous contrôle ? ", a interrogé Bruno Lefèbvre.
Ces résultats, aujourd'hui inférieurs à la première campagne de biomonitoring, concerneraient 5 à 10 % des citoyens ayant participé à ce deuxième test. "C'est comme ça, c'est la variabilité individuelle", a précisé le ministre de la Santé. Yves Coppieters a alors rappelé que ces prises de sang étaient le meilleur moyen pour avoir des résultats fiables. "J'aurai pu utiliser un facteur correctif, c'est-à-dire imposer à toutes les premières prises de sang sous-évaluées un facteur de correction qui aurait donné une moyenne renforcée, à la hausse pour toute la population. Ce n'est pas le choix qu'on a fait. On a préféré réinvestir dans les prises de sang individuelles, car on connaît cette problématique de variabilité individuelle" a expliqué Yves Coppieters.
Les personnes des zones concernées n'ayant pas participé au biomonitoring, d'autres prises de sang pourraient être prévues à l'avenir. "Je dois présenter un plan de financement devant le gouvernement wallon pour ces prises de sang complémentaires dès le début 2025" a mentionné le ministre en charge de la santé.
A.D.