La maison de transition d'Enghien a rouvert ses portes

La maison de transition d'Enghien a rouvert ses portes

Six résidents sont actuellement accueillis au sein de la maison de transition qui a une capacité de 15 places.

Ce mardi, la maison de transition d'Enghien a été inaugurée. Elle a rouvert ses portes il y a une quinzaine de jours. C'est Serco qui assure le fonctionnement de cette maison. La maison de transition est la quatrième en Belgique, la seule en Wallonie. Elle a pour but d'accompagner les détenus en fin de peine à se réinsérer dans la société. "C'est toujours un lieu de détention, mais avec des permissions de sortie qui sont données à nos résidents de façon adaptées", explique Meriem Bouali, coodinatrice de la maison de transition d'Enghien.

Six résidents sont actuellement accueillis. Ils sont encadrés par des coaches qui les aident à retrouver un rythme de vie, (ré)apprendre à gérer une maison (courses, ménage, cuisine,…), mais aussi dans leurs démarches pour trouver une formation ou un emploi.

Le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt, souligne l'importance de ce genre de projets dans la réinsertion des détenus. « Si l'on veut s'assurer que les détenus ne commettent pas de nouvelles infractions après leur libération, il faut leur donner la possibilité de reprendre leur vie en main. »

Un projet pilote avait déjà été menée à Enghien en 2020. C'était alors le groupe G4S qui gérait le lieu. Après un an et demi d'ouverture, le bilan était plutôt positif et la police n'avait dû intervenir qu'une seule fois. Mais le groupe avait jeté l'éponge. Cette fois, le SPF Justice espère que la maison de transition sera pérenne.

Pour rappel, il s'agit d'une initiative de la Justice, et non de la Ville d'Enghien. Mais le collège soutient la démarche. "Nous jouerons un rôle de facilitateur pour la prise de contacts avec les associations et les acteurs locaux", précise le bourgmestre Olivier Saint-Amand.


Sarah Libbrecht