Les élections du 13 octobre : source de stress au sein de l’administration communale d’Antoing ?

Les périodes électorales, qui nécessitent une organisation logistique plus importante et une mobilisation exceptionnelle des ressources humaines, peuvent être synonymes de surcharge de travail. Jean-Bernard Vivier a évoqué les pressions subies par le personnel communal, il évoque notamment les critiques qui fusent sur les réseaux sociaux.

Le Bourgmestre Gauthier Dudant (PS) a rappelé que sa porte est toujours restée ouverte aux employés en difficulté. Il a également mentionné un cas spécifique où un agent communal, après s’être confié à lui, a été consulter la médecine du travail. Par la suite, cet agent aurait déposé une plainte.

Le Bourgmestre a aussi rappelé l'importance du bien-être des agents pour garantir le bon déroulement des élections, particulièrement cette année, marquée par deux scrutins rapprochés.

Une surcharge inévitable, mais gérable

Pour le Directeur Général Pascal Detournay, la pression liée aux élections est un défi prévisible. « L'organisation des élections constitue inévitablement une surcharge temporaire de travail », a-t-il précisé, comparable à d’autres moments difficiles dans la gestion des affaires publiques. Cependant, il a précisé que cette surcharge ne doit pas être imputée à une gestion défaillante ou un manque de soutien pour le personnel.

Le Directeur Général a également tenu à souligner que des mécanismes sont mis en place pour garantir que les agents ne se sentent pas abandonnés face à cette pression. Ils ont accès à plusieurs personnes ressources : un conseiller en prévention et bien-être au travail ainsi qu’un service de médecine du travail externe. « Je n’ai pas reçu de plaintes directes de la part du personnel », a-t-il ajouté, en rappelant que le dialogue reste ouvert avec la hiérarchie et les services de médiation disponibles.

Malgré ces assurances, Pascal Detournay a partagé un texte écrit par le chef du service technique de la ville d’Antoing. Celui-ci dénonce les attaques verbales dont les agents sont parfois victimes. « Nous sommes attaqués de toute part par une partie de la population… des suspicions et des rumeurs atteignent des proportions que je n’ai jamais connues lors des élections précédentes », explique-t-il. Cette pression s’exerce également via les réseaux sociaux.

Il a par ailleurs réfuté le fait que les dernières actions entreprises par les ouvriers communaux étaient planifiées en fonction des élections. « Ceci est complètement faux, le travail est réalisé comme d’habitude, dans la continuité du planning établi en amont ».