Obigies de rire : la grosse nouveauté du festival d'Obigies

Du 14 au 17 août, le festival d'Obigies reprend ses droits. Celui-ci reste centré sur la musique mais des nouveautés viennent s'ajouter au programme : la descente de la Leffe sera quelque peu modifiée le mercredi 14 août, alors qu'un spectacle humoristique proposera de jolies têtes d'affiches le 15, comme Alex Vizorek et Pablo Andres.
L'édition 2024 du festival d'Obigies voit son programme s'enrichir, avec de petits et grands changements. La nouveauté la plus marquante étant Obigies de rire, un spectacle humoristique de deux heures orchestré par Fabian Le Castel, qui après le Hurlu et le Bunny Comedy Club, continue de s'investir en Wallonie Picarde. "Fabian a l'habitude de venir s'amuser au festival d'Obigies, expliquent les organisateurs. L'année dernière, on discutait au coin du bar et charmé par nos belles installations il a lancé l'idée d'un spectacle d'humour. On l'a rapidement pris au mot!".
Pour l'humoriste mouscronnois, cette scène humoristique vient renforcer l'offre du festival. "Chaque festival de la région a sa particularité. A Obigies, c'est le fait que ce soit éclectique et que ça concerne des publics différents chaque jour. Quand j'ai vu cette sublime scène l'an passé, avec deux écrans et une superbe installation lumières, je me suis dit qu'il serait intéressant de mettre en place un gala d'humour, pour toucher encore un autre public".
Dans le métier depuis une quinzaine d'années, le principal intéressé a donc sorti son carnet d'adresses pour concocter un beau programme. "On retrouve Alex Vizorek qui a dit oui tout de suite, Pablo Andres qui est très festif ou encore PE qui a éclaté sur les réseaux sociaux depuis le Covid. Ainsi que Zidani, Les Jumeaux, Sarah Lele et deux "surprises", avec Simon Noëns et son univers décalé fait de chansons courtes ainsi qu'Amandine Elsen qui parlera de sa vie de maman".
Fabian Le Castel s'occupera de la présentation de ce gala constitué de sketchs inédits et de mondes variés, et se mettra lui-même en scène. Le groupe Melting Pop prendra en charge l'accompagnement musical du spectacle, et assurera la transition aux environs de 22h pour un concert gratuit. Les organisateurs invitent les personnes intéressées à déjà réserver leur prévente (25 €) pour pouvoir calculer le nombre de chaises à prévoir. Si personne ne sera refusé à l'entrée, cela permettra à un maximum de gens (le comité en espère 2000) d'être confortablement assis.
"Ce spectacle, c'est également un petit investissement qu'on réalise. On avait fixé une enveloppe de départ avec Fabian, et on ne peut que se montrer ravis des humoristes qu'il a su nous réserver", termine le comité organisateur . Ce spectacle reste un pari mais un pari calculé. Quand on veut perdurer il faut innover. Et pour l'instant les préventes se vendent bien".
Changement également dans la descente
Autre changement important : ne dites plus descente de la Leffe, mais simplement descente. Car en plus de la Leffe, l'asbl de la Fête des jeunes d'Obigies a convié trois brasseries de la région (Caulier, De Ranke et Kluiz) à participer à l'évènement, qui proposeront chacune deux bières spéciales mais pas trop fortes. "Ainsi on se rapproche un peu plus d'une fête de la bière, note Olivier Ringoet, secrétaire de l'asbl. On remplit également un double objectif qui consiste à promouvoir le local et à offrir plus de choix pour faire plaisir à ceux qui apprécient moins la Leffe". Et cette année encore, la descente se fera dans une ambiance musicale.
La matinée du jeudi 15 août se tiendra le traditionnel marché aux puces, une messe et pour la deuxième année différentes marches (de 15 et 8 km, et une de 3 km accessible aux PMR et aux poussettes), suivi d'un repas familial à midi.
Les deux dernières journées du festival seront quant à elles inversées : la soirée à destination des jeunes, Obigies By Night, avec de nombreux DJ, aura lieu le vendredi et la soirée années 80-90 le samedi, avec le groupe Attitude qui chantera du Johnny et Stéphane Baert. "Habitué d'Obigies, il a réuni 4500 personnes l'an passé. Donc pourquoi changer ?".
Louis Claerebout