Estaimpuis : l'entreprise Bo-Béton a retiré sa demande de permis

Estaimpuis : l'entreprise Bo-Béton a retiré sa demande de permis

Estaimpuis : l'entreprise Bo-Béton a retiré sa demande de permis

Un recours est toujours possible mais peu probable selon le collège communal.

Bonne nouvelle pour les habitants du centre d'Estaimpuis, l'usine Bo-Béton ne devrait finalement pas s'installer au sein de l'entité qui vit. Pour rappel, cette entreprise située à Waregem souhaitait s'agrandir et avait jeté son dévolu sur la commune d'Estaimpuis pour s'installer. Une parcelle avait d'ailleurs d'ores et déjà été achetée par la firme qui produit des éléments préfabriqués en béton.

Les riverains craignaient que cette installation ait de nombreux impacts sur leur qualité de vie. Parmi les craintes de ces derniers : les nuisances sonores, les émissions de poussières de ciments, les risques sanitaires liés à la pollution, le charroi des camions,...

Ce lundi soir, à l'occasion du conseil communal de la commune, Daniel Senesael a indiqué la bonne nouvelle en réponse à une question posée par Patrick Van Honacker (Pour Vous). "Tout le monde était contre l'implantation de cette centrale à béton. J'avais pris l'initiative d'inviter le fonctionnaire délégué à venir sur place afin qu'il puisse se rendre compte par lui-même du caractère inapproprié, inadéquat et inadapté du projet au sein de la zone. C'est ainsi qu'il est venu à Estaimpuis le 7 mai afin de se forger une opinion en vue de rendre un avis éclairé. Avis qu'il ne devra finalement pas remettre puisque le 29 mai, nous recevions un courrier du SPW nous signalant que la demande de permis unique visant à construire et exploiter une unité de production d'éléments préfabriqués en béton comprenant une centrale à béton avait été abandonnée par le demandeur en date du 24 mai."

Si le terme "retrait" pouvait laisser penser que l'usine flamande aurait l'occasion de réintroduire le dossier, ce n'est pas le cas selon l'échevin des Travaux, Frédéric Di Lorenzo. "La seule chose qu'ils peuvent aujourd'hui faire c'est un recours. Mais avec un bourgmestre, un fonctionnaire délégué et des riverains qui s'opposent au projet, ça n'a aucune chance de passer."


Théo Defranne