Inondations à Celles : plus de 24 millions de litres d'eau se sont déversés sur la place
Interpellé lors du récent conseil communal, le bourgmestre en a profité pour préciser qu'il ne s'agissait en aucun cas d'un problème d'avaloirs ou d'un problème qui concerne le réseau d'égouttage.
Certaines habitations situées dans le centre du village de Celles ont récemment été touchées par des inondations.
Lors du conseil communal de jeudi dernier, le conseiller de l'opposition, Yves Willaert, a interpellé le bourgmestre pour connaître les mesures qui ont été prises (ou qui seront prises à l'avenir) pour éviter que ce scénario se reproduise. "Peut-on rassurer les habitants ?"
Il ne s'agit pas d'un phénomène de crue.
Dans sa réponse, Michaël Busine a précisé qu'il s'agissait d'un phénomène de ruissellement et non de crue. "61 hectares de terres ont été touchés par ces importantes pluies, avec 40 litres d'eau par mètre carré recensés dans le centre du village. Une importante quantité de boue a dévalé les rues Aride, des Aulnes et du Calvaire, qui ont servi d'entonnoir jusqu'au point le plus bas, à savoir la place de Celles. Lorsque vous faites un simple calcul, cela signifie que plus de 24 millions de litres d'eau ont dévalé ces rues avant de causer des dommages aux habitations".
Un travail à mener avec les agriculteurs
Au lendemain de ces importantes précipitations, la commune a interpellé l'ASBL Contrat de rivière Escaut-Lys afin de réduire le risque que pareil phénomène ne se reproduise. Une expertise a été réalisée sur site et des photos prises par un drone devraient permettre de déterminer les solutions à mettre en place sur le court, moyen et long terme.
"Il est important que ce travail soit mené en concertation avec les agriculteurs. Il existe des techniques de cultures préventives et des méthodes curatives pour lutter contre ces inondations dites "de ruissellement", comme la couverture du sol nu et l'aménagement des bordures de champs. Ces techniques sont en perpétuelle amélioration et passent toujours par des phases expérimentales. C'est ce que nous proposerons aux agriculteurs concernés".
Sébastien Lippens
