Les Estaimpuisiens s'opposent fermement à l'installation d'une centrale à béton

Les Estaimpuisiens s'opposent fermement à l'installation d'une centrale à béton

Les Estaimpuisiens ne veulent pas de la construction d'une usine de production d'éléments préfabriqués en béton, comprenant une centrale en béton à la rue des Tonneliers. Ils ont fait entendre leur voix lors d'une réunion citoyenne ce lundi soir.

"Estaimpuis est la poubelle d'IEG", a-t-on pu entendre de la bouche des Estaimpuisiens à plusieurs reprises lors de la réunion d'information qui s'est tenue à la Maison communale. Cette assemblée avait pour but d'informer les habitants du village sur le projet d'investisseurs flamands dans le zoning industriel "des tonneliers" à savoir l'implantation d'une unité de production d'éléments préfabriqués en béton. Cette future usine sera située à proximité du centre d'Estaimpuis, derrière l'entreprise McBride.

Autour de la table, les patrons de l'usine Bo Béton, l'architecte chargé du projet Luc Moulin, et Quentin Huart, échevin de l'Aménagement du territoire ainsi qu'une centaine de riverains.

Parmi les craintes de ces derniers : les nuisances sonores, les émissions de poussières de ciments, les risques sanitaires liés à la pollution, le charroi des camions,... Si l'entreprise Bo Béton déjà présente en Flandre se défend en soulignant les 65 emplois (50 ouvriers et 15 administratifs) que l'activité va générer, l'argument n'est pas suffisant pour convaincre les habitants.

La sécurité et la mobilité inquiètent

Plus encore, cette réunion a relevé le malaise profond d'une population qui ne se sent pas écoutée par les élus de sa commune. Nombreux se sont plaints des l'inaction des responsables politiques face aux nuisances déjà existantes causées par le passage des camions des usines avoisinantes provoquant des fissures dans les habitations.

"D'autres solutions existent, on ne veut pas de cette usine chez nous", se sont clairement exprimés les riverains.

Une absence remarquée lors de cette réunion, l'intercommunale IEG, l'ancienne propriétaire du terrain qui l'a vendu à Bo Béton.

L'enquête publique prendra fin le 25 mars. D'ici là, les opposants sont invités à s'exprimer sur le projet.


A.L.