La balle pelote reconnue comme chef-d’œuvre du patrimoine immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Plus de 3.000 personnes jouent à la balle pelote dans le sud du pays.
Depuis le 7 décembre 2023, la balle pelote est reconnue comme chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, à l’initiative de la ministre de la Culture Bénédicte Linard.
La balle pelote réunit plus de 3000 joueurs en Wallonie et à Bruxelles. "Elle témoigne d’un profond enracinement communautaire. A la fois, jeu traditionnel, sport à part entière et patrimoine culturel vivant, la balle pelote combine ces trois dimensions. Des actions de sauvegarde concrètes sont mises en place aujourd’hui et sont prévues dans le futur pour réduire l’érosion de la pratique (sensibilisation dans les écoles, action de communication, programmation de compétitions dans des lieux publics à forte visibilité). Ces initiatives permettent à la balle pelote de croire en son avenir", indique la Fédération Wallonie-Bruxelles.
"La balle pelote c’est un sport et un jeu traditionnel qui rassemble au cœur de nos villages. Il fait partie de notre patrimoine depuis des siècles. Reconnaître la balle pelote, c’est renforcer sa visibilité et continuer à la faire vivre un peu partout en Wallonie. Je me réjouis donc qu’elle fasse aujourd’hui pleinement partie du patrimoine immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles", indique Bénédicte Linard, ministre de la Culture.
Le patrimoine immatériel réunit les gestes, savoir-faire, modes d’expressions, transmis de génération en génération, qui procurent un fort sentiment d’identité et de continuité à ceux qui le pratiquent et le partagent. On y retrouve notamment les langues endogènes, les rituels et événements festifs, les pratiques culturelles associant l’homme à la nature, les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.
Une reconnaissance au titre de chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel est surtout symbolique. "Néanmoins, elle permet souvent de défendre et de promouvoir l’élément mis en lumière, en garantissant son authenticité. En outre, elle contribue à sensibiliser les pouvoirs locaux et le grand public à la valeur du patrimoine vivant. Plus largement, cette sensibilisation aux gestes et savoir-faire, transmis de génération en génération, permet de mieux les partager et les renouveler. La reconnaissance est symbolique, mais cruciale pour leur sauvegarde", précise la Fédération.
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