«Il ne faut pas opposer deux types d’agriculture», le MR vote contre une subvention pour la Ceinture Alimentaire du Tournaisis

«Il ne faut pas opposer deux types d’agriculture», le MR vote contre une subvention pour la Ceinture Alimentaire du Tournaisis

«Il ne faut pas opposer deux types d’agriculture», le MR vote contre une subvention pour la Ceinture Alimentaire du Tournaisis

La Ville et la Ceinture alimentaire du Tournaisis avaient lancé un projet pour la création d’une filière de légumes bio.

Ce lundi, lors du conseil communal, un des points mis à l’ordre du jour était le transfert de subsides par la Ville vers la Ceinture alimentaire du Tournaisis. Un projet commun avait été déposé pour la création d’une filière légumes bio en Tournaisis dans le cadre d’un appel à projets “Soutenir la relocalisation de l’alimentation en Wallonie” lancé en 2020. Plus de 35.000 euros du subside octroyé par la Région sont encore disponibles et la Ville souhaite les octroyer à l’ASBL suite au départ de l’agent communal chargé du projet.

L’ensemble des groupes politiques a voté pour accorder cette subvention, mais pas le MR. Un vote qui n’est pas une réelle surprise car les libéraux avaient déjà dit non à d’autres reprises.

Une décision qu’a souhaité justifier Jean-Louis Vieren. “En effet, nous ne voulons pas opposer un type d'agriculture à un autre. Nous aidons ici par l'intermédiaire de subsides, l'agriculture bio. D'autres agriculteurs, vivant parfois des situations difficiles, cherchent des moyens de se diversifier, notamment par les circuits courts, l'installation de distributeurs ou autres sans pour cela entrer dans la filière bio. Aider l'agriculture, c'est très bien pour nous, c'est ok si tous les secteurs sont sur un même pied d'égalité, ici se crée une concurrence déloyale que nous ne pouvons pas accepter.”

Malgré le refus du MR, la Ceinture alimentaire du Tournaisis recevra bien ce transfert de subvention qui lui permettra de poursuivre le travail effectué depuis plusieurs années. Un argent plus nécessaire pour que les membres de la coopérative puissent pérenniser leur projet de filière de légumes bio.


Rémy Ravaux