Frasnes : l'accessibilité au pré-RAVeL et l'entretien de la ZACC de la Belle-Eau et du rond-point des Fourmis discutés lors du conseil communal
Ces questions d'actualité ont été posées lors du conseil communal de ce lundi soir.
Fervent adepte de la bicyclette, encadrant de jeunes cyclistes, Michel Delitte (Horizon Citoyen) fait un constat : la montée pour accéder au pré-RAVeL à hauteur du pont de Coqueréaumont à Moustier est dangereuse voire impossible pour les vélos, chevaux et personnes à mobilité réduite. "Ne pourrait-on pas envisager une montée plus douce de l'autre côté du pont ?".
Pour Pierre Bourdeaud'Huy, l'échevin des Travaux (MR), "les ouvrages d'art étant du ressort du SPW, il n'y a pas vraiment de solution, si ce n'est mettre des panneaux pour inviter les gens à monter sur le pré-RAVeL à la rue des Blancs Arbres, à un kilomètre de là".
L'entretien du rond-point des Fourmis...
Le conseiller communal socialiste José Halluin souligne le manque d'entretien du rond-point des Fourmis à Hacquegnies. "C'est la porte d'entrée de la commune et il ressemble plus à morceau de charbon que de sucre ! Il mérite un entretien plus soigné que ce que fait le SPW." Il fait une suggestion : "Ne pourrait-on pas mettre en contact le SPW avec l'enseignement spécialisé afin que leurs étudiants s'en occupent ?"
"On n'en peut plus d'interpeller le SPW à ce sujet !", réplique Pierre Bourdeaud'Huy, avant d'évoquer une crainte : "L'endroit est quand même dangereux pour y mettre là des étudiants." Sa collègue Christine D'Hont souligne quant à elle qu'"une convention existe déjà pour l'entretien de la route de Lessines et que le travail y est fort bien fait."
... et celui de la ZACC de la Belle-Eau
Michel Delitte (Horizon Citoyen) fait par ailleurs remarquer la végétation et les mauvaises herbes de plus en plus envahissantes à la ZACC de la Belle-Eau. "Elles abîment notamment les klinkers et le béton. Au plus le temps passe, au plus il y aura des problèmes. La commune a-t-elle des nouvelles quant au projet immobilier ?"
La bourgmestre Carine De Saint Martin (MR) lui répond être bien consciente de la situation. "Je suis responsable de l'espace public, pas d'un terrain privé et je n'interdis pas au service des travaux d'y passer. Mais il est vrai que la végétation pousse très rapidement, nous en sommes déjà au cinquième fauchage cette année."
Frédérique Thiébaut
