Olivier Van Steirtegem, ami d'Olivier Vandecasteele : «On lui a bandé les yeux, il ignorait qu'il allait être libéré»

Olivier Van Steirtegem, ami d'Olivier Vandecasteele : «On lui a bandé les yeux, il ignorait qu'il allait être libéré»

Olivier Van Steirtegem,  ami d'Olivier Vandecasteele : «On lui a bandé les yeux, il ignorait qu'il allait être libéré»

L'humanitaire tournaisien a retrouvé sa famille ce vendredi soir.

Des proches d'Olivier Vandecasteele ont pris la parole ce samedi matin lors d'une conférence de presse, au lendemain de la libération de l'humanitaire tournaisien.

Olivier Van Steirtegem, meilleur ami d'Olivier Vandecasteele, a expliqué qu'à son arrivée à l'aéroport il était "souriant, ému et en transition claire entre son enfer d’hier et ce qui apparait comme un paradis, la Belgique."

"Un long travail de reconstruction et de guérison commence. C'est un deuxième combat. Respectons l'intimité de la famille. La démocratie est notre bien commun. Ne la critiquons pas ou engageons-nous. Sans cette démocratie nous n’avons pas les mêmes droits ni les mêmes libertés. Les retrouvailles se font pas à pas. Ce mauvais dossier peut se refermer", a-t-il ajouté.

Olivier Van Steirtegem a également remercié Nathalie Vandecasteele et les autorités belges. "Merci à l'ensemble de la population belge. 300.000 personnes ont signé la pétition, d'Ostende à Verviers. Merci à Nathalie Vandecasteele pour sa force, son courage, son implication. Quelle fierté d'avoir pu travailler avec toi. Merci à l'investissement humain du gouvernement belge, des Affaires étrangères et de la Justice. Ils ont répondu à nos questions jour et nuit, le week-end aussi".

Il a aussi donné quelques détails sur la libération de son ami. "Quand les geôliers sont venus ouvrir sa prison, Olivier ignorait qu'il allait être libéré. On lui a demandé de prendre ses affaires, on lui a bandé les yeux. La transition a été très dure."

En sortant de l'avion, Olivier Vandecasteele a pris une bière avec son meilleur ami. "Il n'a rien perdu de sa belgitude", sourit Olivier Van Steirtegem.


Rédaction en ligne